D’après ce que Mr Untel
qui ne veut pas à ce que son nom soit cité, qui vit actuellement à New York
(USA), relate au staff de SDPI
l’historicité de son récent séjour dans le
nord-ouest, notamment
Il est perplexe du fait de l’état crucial
dans lequel se trouve la
ville de Port-de-Paix, disait-il que la mentalité, est
une épidémie,
un virus, une bactérie, ou maladie contagieuse. Il se concentre
sur le fait qu’à chaque fois que qu’un raz de marée de poussière
se soulève à
Port-de-Paix, cela pourrait causé pas mal de maladie
infectieuse à la
population notamment comme la fièvre typhoïde,
la tuberculose, le cholera, la
grippe etc. Pour lui, en parlant toujours
de Monsieur Untel, celui qui vit à
Port-de-Paix est un potentiel candidat imminent au sanatorium.
Monsieur Untel
avance dans sa conversation, qu’à Port-de-Paix après la récente inondation
qui y a eu lieu au commencement du Mois
de Juillet 2013, la fameuse fièvre typhoide bat son plein aussi bien que le
cholera qui se récidive à tout instant. Connaissant que la typhoide est une
maladie infectieuse grave et contagieuse que l’on rattrape dans l’air pollué à
partir des matières fécales qui s’y évaporent sans faire exception de celui du
cholera etc.
Monsieur Untel est perplexe en se demandant
où sont-ils les docteurs, les hommes sanitaires, les professeurs, les avocats,
les hommes de science de Port-de-Paix. Dans les centres de santé, dans les écoles
et les universités, quelle genre d’éducation offrent-ils dans cette ville en délabrement,
en enclavement, connaissant que l’université a pour rôle de débattre et
soulever les grands problèmes et les grands maux qui rongent la société. En
est-il le cas à Port-de-Paix ? Sinon cette ville ne serait pas dans cet état
lamentable, inhumain, on dirait qu’on est toujours à l’ère de Christophe Colomb. Si les gens formées,
instruites, éduquées y acceptent de vire ainsi, qu’en est il pour les animaux
qui ont une âme vivante aussi bien que nous autres humains ?
Monsieur Untel relate du même coup : Si
les Haïtiens traiteraient leurs prochains comme les Américains ou les autres
pays civilisés traitent leurs animaux, on aurait pu oser dire qu’en moins de 25
ans on pourrait avoir une autre Haïti psychologiquement parlant.
Monsieur Untel
continue pour dire qu’il a vécu un enfer, un outrage à sa petite personne
pendant les 15 jours passés récemment à Port-de-Paix, le fait de constater
comment même les gens dites lettrées, éclairées, formée ne font rien pour améliorer
cette ville, comme si de rien n’était, comme s’ils ne respirent pas eux-mêmes
l’air pollué par la poussière qui se lève à chaque mouvement ou raz de marée.
On dirait qu’ils vivent dans une ville autre que Port-de-Paix.
Une société ne définit pas par le simple fait
que je suis bien chez moi, ce qui se passe aux autres ne me regarde pas ;
on ne peut pas vivre dans une société où chacun pour soi péril pour tous, ça ce n’est pas la société, c’est plutôt
de l’autarcie. Ce qui est société c’est le fait de prendre conscience que j’en
fais partie et même si l’autre ne veut l’améliorer, moi je le fais, nom pas
pour l’autre mais je le fais pour moi.
La société c’est
quand l’autre est malade et que je l’aide à se guérir en vue de pas rattraper
sa maladie puisque nous vivons ensemble et que je suis en contact permanent
avec lui. C’est ce qu’est la société.
Les gens pauvres,
riches, instruits, éclairés, noirs ou blancs ; quelle que soit votre rang
ou votre couleur à Port-de-Paix, vous respirez le même air, vous vous êtes exposés aux mêmes maladies. Le
fait que vous soyez riches, instruits, éclairés, etc., ne faites pas de vous un
cerveau de fer qui vous empêche d’attraper les mêmes maladies contagieuses que
ceux qui sont pauvres et démunis. Vous vous êtes trouvés dans le même bol, dans
la même assiette, dans la même agglomération.
Cela me rend très
perplexe, redoutable, gênant embarrassant, dixit Monsieur Untel, un fils natif
natal de Port-de-Paix, mais je ne pense pas à revivre ces mêmes bobards, ces coqueluches
psychologiques m’emmerdent, me bouleversent, me tracassent, me tourmente. J’en
sui laid : Regardez-vous dans une glace vous les gens de Port-de-Paix,
vous verrez la même chose que moi, vous êtes laids, j’en suis perplexe. On est
au 21e siècle. N’essayez pas de vivre à l’ère de Christophe Colomb.
Cette causerie est
recueillie en direct de New York étant par Monsieur Untel qui n’a pas voulu
qu’on cite son nom.
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Yrvin, PDG
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