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lundi 10 février 2014

LA RELIGION ET LE SAN-GRAAL: MYTHES, LEGENDRE, SUPERCHERIE, SUPERSTITION, MENSONGES, FARCES DE TOUTES SORTES ET DE TOUTES PIECES. COMMENT TROUVER LA VERITE PREMIERE DE NOS VRAIS PASSES APRES DES SIECLES DE DEFORMATION HISTORIQUE...













Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne , objet de la quête des chevaliers de la Table rondeÀ partir du XIIIe siècle, il est assimilé au Saint Calice (la coupe utilisée par Jésus-Christ et ses douze disciples au cours de la cène, et qui a recueilli le Sang du Christ) et prend le nom de Saint Graal. La nature du Graal et la thématique de la quête qui lui est associée ont donné lieu à de nombreuses interprétations symboliques ou ésotériques, ainsi qu'à de multiples illustrations artistiques.


Origine et évolution de la figure du Graal
L'objet légendaire du Graal apparaît pour la première fois à la fin du XIIe siècle (au Moyen Âge) dans le roman Perceval ou le Conte du Graal (chapitres 8, 15 et 19), de Chrétien de Troyes, comme avatar du chaudron d'immortalité du Dagda – talisman de la mythologie celtique. Ce Graal qui produit une nourriture miraculeuse qui se renouvelle chaque jour se présente comme un souvenir des vases et récipients d'abondance au contenu inépuisable, fournisseurs de mets et de boisson, dont la mythologie celtique et les légendes d'autres cultures indo-européennes font souvent mention (le motif de la corne d'abondance par exemple, dans la mythologie grecque). Sa conservation chez le roi et son exhibition dans la fête assurent à la société la reconduction 
des richesses d'année en année.

On suppose que le « graal » désigne un plat large et peu profond, un récipient creux aux larges bords : le mot « graal » viendrait du latin médiéval cratella, « vase » qui désigne, en ancien français, une coupe ou un plat creux doté 
de larges bords. Chrétien de Troyes considère qu'il s'agit d'un plat à poisson (symbole chrétien, cette dénomination de mobilier est retrouvée dans les inventaires après décès). Pour d'autres, le mot « graal » ou « grasal » désigne un plat creux particulier destiné à servir les viandes riches en jus ou désigne plus généralement un plat servi dans les dîners d'apparat. Mario Roques en a découvert plus d'une cinquantaine de formes, toutes issues du latingradalis, dans les parlers locaux des pays d'oïl, comme greal, greau, gruau, griau, grial, grélot, graduc, guerlaud, etc. Le Languedoc a conservé grazal ou grésal, qui, par métathèse, est devenu, de gradal, le mot gardale, dans le Sud-Ouest. Tous ces mots désignent un récipient creux aux usages divers. Le mot gradal était utilisé avec ce sens en 1150, comme le montre Michel Roquebert. Le mot graal est aussi trouvé avec ce sens en 12044.

Chrétien de Troyes mourut avant d'avoir pu terminer son ouvrage, que lui avait commandé Philippe d'Alsace, comte de Flandres. Plusieurs auteurs reprirent et continuèrent l'histoire de Perceval :Wauchier de Denain, Gauvain, Manessier, Gerbert. Au début du 
XIIe siècle, paraissent Perlesvaus ou Haut livre du Graal, le Parzival de Wolfram von Eschenbach, et Joseph d'Arimathie ou l'histoire du Graal, de Robert de Boron qui en fait une relique chrétienne, devenant le véritable Saint Graal. Il est à noter que chez Wolfram von Eschenbach, le plat du Graal est transformé en pierre à caractère sacré. Après 1230, le thème du Graal ne donnera plus lieu à de nouveaux développements littéraires.

Pour Michel Roquebert, tous les développements autour de la quête du Graal coïncident avec 
la croisade contre les Cathares du Languedoc et constituent de la sorte une machine de guerre idéologique. Ces développements sont aussi le résultat d'une rivalité franco-anglaise : la dynastie des Plantagenêts veut faire concurrence à l'ancienneté de Charlemagne et aux mythes fondateurs des Capétiens (notamment la légende de l'origine troyenne des Francs). Ainsi, à la suggestion d'Henri II, les moines de l'abbaye de Glastonbury entreprennent des fouilles en 1191 et exhument une certaine quantité d'ossements ainsi qu'une croix en plomb identifiant les restes supposés du Roi Arthur et de la Reine Guenièvre.

Le Graal Chez Chrétien de Troyes:

Le Graal peint par Dante Gabriel Rossetti en 1860.

Dans Perceval ou le Conte du Graal, Perceval voit, au château du 
Roi pêcheur, un jeune homme tenant dans sa main une lance d'un blanc éclatant de la pointe de fer de laquelle perlent des gouttes de sang, deux jeunes hommes tenant des chandeliers d'or et une demoiselle tenant un graal (qui répand une telle clarté que les chandelles en perdent leur éclat) enchâssé de rubis rouge sang. Perceval échoue à cette « épreuve du Graal », puisqu'il garde le silence devant cette apparition, au lieu de demander pourquoi la lance saigne et à qui on apporte ce récipient (voir texte en ancien français, ci-dessous). Aucune signification de cette énigme symbolique n'est avancée par Chrétien de Troyes. Ses continuateurs interpréteront chacun à leur façon, en rattachant généralement ce récipient au sacré chrétien.

Dans ce conte, lorsque Perceval se rend au château du Roi pêcheur :« un valet d'une chambre vint, qui une blanche lance tint … 
la lance blanche et le fer blanc, s'assoit une goutte de sang … I. graal antre ses .ii. mains une dameisele tenoit… »(Ancien français)

Il relate ensuite cet épisode à la cour du
roi Arthur :«Chiés le Roi Pescheor alas, si veïs la lance qui sainne, et si te fu lors si grant painne d'ovrir ta boche et de parler que tu ne poïs demander por coi cele gote de sanc saut par la pointe del fer blanc ! Et le graal que tu veïs, ne demandas ne anqueïs quel riche home l'an an servoit.» (français ancien)

Puis chez un ermite :«Sire, chiés le Roi Pescheor fui une fois, et vi la lance don li fers sainne sanz dotance, et del graal que ge i vi ge ne sai cui l'an an servi. » (de l'ancien français)


= La légende de Emma...

Le Christ sur la croix recevant un coup de lance, et un ange tenant une coupe.
D'après Robert de Boron, le Graal est le « Saint Graal » : le calice contenant le sang de Jésus-Christ, recueilli par Joseph d'Arimathie quand le Christ fut descendu de sa Croix. Ce calice est par ailleurs présenté comme étant celui dont Jésus s'est servi lors de la Cène, dernier repas avec les apôtres. Cette forme achevée de la légende du Graal, construite autour du personnage de Joseph d'Arimathie, a été écrite en vers par Robert de Boron à partir d'un texte grec apocryphe du IVsiècle : l’Évangile selon Nicodème. Ce dernier texte a inspiré de nombreuses légendes.

Selon ces légendes, un juif (ou bien un homme de Ponce Pilate) aurait dérobé le Saint Calice au Cénacle, puis l'aurait remis à Pilate. Certaines légendes ajoutent même que Pilate y aurait puisé l'eau avec laquelle il s'est lavé les mains.«Uns Juis le veissel trouvachiés Symon, se l'y prist et garda car Jhesus fu d'ilec menezet devant Pilate livrez.»Robert de Boron (ancien francais)

Dans toutes les légendes inspirées par l’Évangile de Nicodème, 
Joseph d'Arimathie recueille dans le Saint Calice (que Ponce Pilate lui a remis ou qu'il est allé chercher au Cénacle) quelques gouttes du sang émanant de la plaie faite aux côtes de Jésus par un coup de la Sainte Lance : le Saint Sang. L’Évangile de Nicodème donne le nom du soldat qui infligea le coup de lance : Longin.

Il existe d'autres légendes :
Selon les légendes du Saint Sang, dont on trouve une 
supposée relique à l'Abbaye de la Trinité de Fécamp, le sang du Christ fut recueilli par Nicodème dans un gant qu'il confia à un proche.
Dans d'autres légendes encore, le sang du Christ fut recueilli à l'aide de la Sainte Éponge.

Selon l’Évangile de Nicodème, Joseph d'Arimathée est ensuite capturé et mis au cachot (généralement, le soir même (Vendredi saint), vers la dixième heure. Certaines versions de la légende situent toutefois son arrestation trois jours après, après la découverte du tombeau vide.

Il est raconté que Jésus est apparu à Joseph d'Arimathée (le vendredi soir à minuit, précisent l’Évangile selon Nicodème ainsi que certaines légendes).

Dans certaines légendes, Jésus lui remet le Saint Calice (soit il le lui rend à nouveau, soit il le lui donne pour la première fois).

Tandis que dans l’Évangile selon Nicodème, Jésus « téléporte » 
Joseph d'Arimathée chez lui en lui demandant de ne pas bouger de là pendant quarante jours. Dans la légende, il reste enfermé dans son cachot, pendant trente à quarante ans (dans certaines légendes, une colombe vient déposer tous les jours une galette dans la coupe).

La légende vient généralement se rattacher à une autre légende, celle de la maladie de l'empereur romain Vespasien.

Un pèlerin (dans certaines légendes, il s'agit de l'ange Gabriel déguisé), raconte à Vespasien qu'il a vu en Judée un prophète ayant accompli de nombreux miracles. Bien que ce prophète, Jésus, soit mort, Vespasien peut être guéri s'il touche quelque chose lui ayant appartenu de son vivant. Il envoie ses hommes à la recherche d'un tel objet à Jérusalem. Sainte Véronique l'apprend (ou est prévenue par Gabriel) et se rend chez Vespasien pour lui apporter son voile.

Dans la légende de Joseph de Boron, Joseph d'Arimathée transmet le Saint Calice à son beau-frère (Hébron, ou Bron), époux de sa sœur (Enygeus), qui le transmet à son tour à son fils, Alain, qui le transporte aux "Vaux d'Avaron", un endroit inconnu que certains interprètent comme étant l'île d'Avalon, elle-même identifiée à Glastonbury.

«A son veissel et si l'a pris,Et lau li sans couloit l'a mis,Qu'avis li fu que mieuz seroient. Les goutes ki dedenz cherroient. Qu'ès vaus d'Avaron s'en ira. Et en ce païs demourra Enygeus par non l'apeloit;Et sen serourge par droit non,Quant vouloit, apeloit 
Hebron.»Robert de Boron

Dans d'autres légendes, Joseph d'Arimathée transmet le Saint Calice à son propre fils, Josephé (Josephus).

Les interprétations au Graal
La symbolique traditionnelle du Graal


Arthur Rackham, "How at the Castle of Corbin a Maiden Bare in the Sangreal and Foretold the Achievements of Galahad", dans Le Roman du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table ronde d'Alfred W Pollard, 1917.

Le Graal est un objet mystérieux :
C'est un objet sacré aux pouvoirs puissants : seul un être pur pourra le trouver et en prendre possession.
Selon certaines légendes, sa découverte annonce la fin des Temps Aventureux.
Pourtant, tous les chevaliers le cherchent, et le monde n'aura de paix qu'après sa découverte, mais, paradoxalement, c'est à celui qui ne le cherchait pas qu'il sera donné de le trouver, selon Wolfram. On peut ainsi donner plusieurs interprétations à la quête des chevaliers : L'énergie dépensée et les épreuves rencontrées font grandir ou révèlent les qualités des chevaliers, éventuellement leur permettent d'en acquérir de nouvelles. Il s'agit donc d'une quête initiatique.
La recherche d'un objet sacré comme but dans la vie, et même au risque de sa vie, montre que la finalité peut être plus importante que sa propre existence : vision chrétienne de la vie terrestre, vécue comme un passage avant un monde meilleur.
Le Saint Graal déposé au centre de la Table Ronde, lieu de rencontre des puissants, marque symboliquement l'instauration du christianisme grâce aux pouvoirs temporels (politiques ou militaires). Il montre aussi la primauté du religieux sur le temporel, puisqu'il justifie les efforts accomplis par les chevaliers.
L'ancienne civilisation celtique druidique puis médiévale païenne, chaotique, faite de magie, de sorcellerie et de superstition, se termine pour laisser place à la civilisation chrétienne.

Le Graal face à la science
Les scientifiques n'ont jamais vraiment écarté l'idée que Jésus Christ ait pu exister, quelques mentions retrouvées chez Suétone, Tacite ou Pline le Jeune pouvant appuyer cette hypothèse. Par contre, les mêmes scientifiques considèrent que les éléments de la vie de Jésus sont empruntés à des sources diverses parfois pré-chrétiennes. Le Graal vu comme un récipient contenant le sang du Christ serait ainsi une invention de la toute fin du XIIe siècle. La légende générale du Graal elle-même serait une invention de Chrétien de Troyes et daterait des années 1180. Goulven Péron a d'ailleurs montré que l'apparition du Graal au château du Roi Pêcheur est un emprunt direct aux Métamorphoses d'Ovide, le "livre préféré" de Chrétien de Troyes.

Sens figuré du mot Graal:
La quête du Graal a un sens moderne concret : il décrit un objectif difficilement réalisable, mais qui apportera au monde des nouvelles connaissances ou permettra une application originale sur la matière. Ainsi, en physique, on qualifie la théorie de grande unification (théorie du tout) de « Graal des physiciens ». De même, la compréhension du mécanisme par lequel les gènes contrôlent la physionomie des organes serait le « Graal des généticiens ».

Sangreal:
On retrouve dans « Pantagruel », le livre de François Rabelais publié en 1532, par deux fois l'utilisation de « Sangreal » que le médecin Rabelais écornerait au passage, mais qu'il utiliserait ici pour railler une croyance répandue à l'époque en France et en Angleterre, que les rois (Le vent miraculeux que le roi de l'île « guardoit religieusement comme ung aultre Sangreal et en guarissoit plusieurs enormes maladies »), posséderaient le don de guérir miraculeusement les écrouelles. Le terme Sangreal ferait référence à la coupe qui aurait recueilli le sang du Christ, « cette partie du sang de Jésus-Christ laquelle on dit qui court le monde qui opère un grand nombre de guérisons miraculeuses mais qui n'est visible qu'à des yeux bien chastes », la tradition du Saint Graal initiée dans le Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes vers 1182. « Sangreal » est utilisé dans une autre locution où il est question d'andouille, au sens allégorique de « messer priapus » - « la moutarde étoit le sangreal des andouilles »(au même titre que Henri V d'Angleterre dira dans le même sens que « guerre sans feu ne valait rien non plus qu'andouilles sans moutarde»). Rabelais comme médecin a fort bien pu dans ce passage où il donne la moutarde comme le grand baume des « andouilles navrées » faire allusion à la graine de moutarde employée comme aphrodisiaque externe.

Sangreal, signifie « sainte Jatte », au sens que donne l’étymologie classique du graal, mais par ce nom les « anciens romains » entendaient, tantôt le saint vase où était le sang de Jésus-Christ (Le « Saint Gréal »), tantôt le sang lui même (Le « Sang réal » pour « Sang Royal »). Il confondaient aussi allègrement d'une part, la relique du Précieux Sang, conservée dans l'Abbaye de la Trinité de Fécamp, confiée selon la légende à la mer par Isaac, fils de Joseph d'Arimathie, et venue s'échouer miraculeusement sur les plages du Pays de Caux, et le Sacro Catino, exposé à la cathédrale Saint-Laurent de Gênes, dérobée par les Génois qui la choisirent comme butin lors du sac de Césarée par les croisés en 11011, relique en vogue supposée être un plat utilisé lors de la dernière Cène, mais pas la coupe ayant servi à recueillir le sang du Christ. Cette confusion fut entérinée par les étymologistes du XVIIe siècle tels Pierre Borel (1620-1677). Faut-il le rappeler, à cette époque, l’étymologie en était à ses balbutiements. Et Pierre Borel de conclure, de manière ingénue aux yeux de l’étymologiste moderne (sans savoir ce qu'en dira le phénoménologue): « J'ai voulu mettre tous ces passages pour débrouiller la confusion qui était en la connaissance de ce mot et pour en remarquer les diverses significations ».

Interprétations pseudo-historiques du Graal
Le terme médiéval Sangréal peut se lire "San gréal" (Saint Graal, la lecture habituelle) mais aussi "Sang réal" (sang réel ou sang royal). Si c'est un sang royal, de quel roi pourrait-il s'agir? Dans une perspective catholique, cela ne pouvait être que le Christ, qui a offert son sang à ses disciples, lors de la dernière cène. L'interprétation a été reprise par Jean Markale, qui pense plutôt qu'elle ferait allusion à la dynastie de Pellès, le "Roi Pêcheur".

Dans les années 1980, Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh reprennent à nouveau cette interprétation dans leur essai L'Énigme sacrée : le Graal serait une métaphore pour désigner une descendance cachée qu'aurait eue Jésus (par exemple sa fille Sara né en France de Marie-Madeleine ), du fait d'une union supposée avec Marie-Madeleine. Saint-Graal serait ici aussi une déformation de Sangréal signifiant "sang royal", et désignerait la lignée du Christ. Ce pourrait être aussi, par métonymie, Marie-Madeleine elle-même en sa qualité de "porteuse" de cette descendance (la fonction du Graal étant de "recueillir le sang du Christ"). Cette interprétation sera reprise par Lynn Picknett et Clive Prince dans leur essai La Révélation des Templiers, et par Dan Brown dans son roman Da Vinci Code (où il exprime un hommage caché à Michael Baigent et Richard Leigh à travers le personnage de Sir Leigh Teabing, Leigh étant le nom de l'un et Teabing une anagramme de Baigent). En 1996, Laurence Gardner avait publié Le Graal et la lignée royale du Christ dans lequel il soutient la thèse d'une descendance cachée avec Marie-Madeleine.

Le Graal et la quête du Graal dans la culture contemporaine
La thématique du Graal dans les nouveaux mouvements religieux:
Les nouveaux mouvements religieux profitent de la fascination suscitée par le mystère du Graal. L'aspect magique et symbolique du Graal favorise l'interprétation ésotérique (voir la pléthore de forums sur Internet actuellement consacrés au Graal et à son interprétation "véritable"). Voir à ce sujet le premier rapport (paru en 1995) de la "Commission parlementaire sur les sectes en France.

Lieux en rapport avec Munsalwäsche et le château du Graal
Lieux rattachés au Graal:
Reliques du Saint Calice:

Santo Caliz de la cathédrale de Valence, en Espagne : saint Laurent, diacre du pape Sixte II, l'aurait fait envoyer dans son village natal de Huesca. Lors de la conquête musulmane, il aurait été caché dans les Pyrénées du Sud. Vers 1070, le Saint Calice est placé au monastère de Saint Jean de la Peña. En 1399, le roi Martin Ier d'Aragon le fait transporter au palais de la Aljafería de Saragosse puis à Barcelone. En 1416, son petit-fils Alphonse V de Portugal le transfère dans son palais royal deValence (Espagne). Son frère Jean II de Portugal, qui lui succède, le redonne à l'Église catholique romaine, qui le conserve depuis à la cathédrale de Valence
Sacro Catino de Gênes en Italie.
Calice d'argent d'Antioche, conservé au Metropolitan Museum of Art à New York ; cet objet était présenté comme le Saint Calice. Il date du VIe siècle et aujourd'hui on pense plutôt que cet objet servait de lampe.
Saint Vase, rapporté par les croisés de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople à Troyes

Autres Graals célèbres:
La coupe Nanteos : située au Pays de Galles dans un monastère, il s'agit d'un fragment de bol taillé dans du bois d'olivier, usé par les pèlerins venus y boire. Réputée pour les vertus curatives de l'eau à son contact.
La coupe d'onyx de Victoria Palmer, anciennement des souverains du Pays de Galles, découverte par l'historien britannique Graham Phillips, et présentée à la presse en août 1995.
La coupe de l'Ordre des templiers d'Italie, donnée à ce dernier en 1976 par l'un de ses membres, Antonio Ambrosini, et présentée à la presse par le grand maître Rocco Zingaro di San Fernandino en août 1995.
La cuvette en or d'origine celtique repêchée dans le lac de Chiemsee (Munich) en 2001.
La cruche dont se serait personnellement servi le Christ lors des noces de Cana fit quant à elle partie du trésor des rois de France en la basilique Saint-Denis jusqu'au 11 septembre 1793, date à laquelle ce trésor fut en grande partie dispersé et ensuite perdu.
Château de Montségur
En 1940, sur les ordres d'Heinrich Himmler, le capitaine Günter Alquen et une vingtaine de soldats SS, ont cherché le Graal au château de Montségur et à Montserrat. L'association de Montségur (bastion cathare) au Graal est en fait due à une confusion étymologique : dans son Parzival, Wolfram von Eschenbach place le château du roi Pellès sur le Munsalwäsche, et les Allemands croyaient à tort que Montségur en était la signification et le lieu. La traduction précise de Munsalwäsche est mont Sauvage ou mont du Salut, et non "Montségur".
(Sources Bibliographiques: wikipedia)

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