Traduction

samedi 3 mai 2014

LES CAILLOUX: MOTIVATIONS POSITIVES, EXTRAIT, PAGE 70 A 100

Steve Jobs était-il un copieur ou un génie?
On a beaucoup écrit sur Steve Jobs depuis son décès.
Il y a d'un côté ceux qui ont porté aux nues son génie, de l'autre ceux qui disent qu'il n'a rien inventé.

Il est vrai que le t
éléphone portable, le lecteur de MP3 et la tablette existaient avant Steve Jobs.

Mais ceux qui le critiquent et le traitent de copieur n'ont rien compris 
à la créativité.

La cr
éativité n'est pas faire surgir de nulle part un concept nouveau, mais de COMBINER des éléments anciens pour créer du nouveau.

Mon père était inventeur.  A la maison, lui seul avait de droit d'être créatif. Ma mère et moi le regardions donc comme un pur génie qui avait des idées venues de son inspiration.

Le r
ésultat ? La créativité me semblait être un don réservé à certains, auquel je n'avais pas droit.

Puis, adolescent, je suis tomb
é sur des livres qui dévoilaient la source créative des idées de mon père. Et j'ai brusquement compris les associations d'idées, le processus créatif, l'incroyable capacité que nous avons tous de penser hors des sentiers battus en associant des idées venues d'univers différents.

Steve Jobs savait cela. Quand on lui a pr
ésenté le prototype de l'Ipad, il a demandé  "Mais ne pourrait-on pas en faire une version réduite, qui tiendrait dans la poche et serait aussi un téléphone ?"

L'Iphone venait de na
ître, qui reculât la sortie de l'Ipad de quelques années mais a eu le succès que l'on sait.
Steve Jobs était un vrai génie créatif. Il combinait les idées de manière originale, s'affranchissait des idées reçues, traçait son propre chemin.

·                   Son exemple nous montre la voie. Il a exploré son monde intérieur en allant en Inde, puis en devenant pratiquant zen. De là son amour de la simplicité et de l'essentiel.

Sa connaissance des 
états supérieurs de la conscience, de la méditation, lui ont ouvert les portes d'une connaissance intuitive qui a changé le monde.

Steve Jobs n'
était pas un saint, loin de là. Il se garait toujours sur les parkings réservés aux handicapés, a nié être le père de sa première fille, s'est
souvent comport
é comme un tyran... mais c'était un homme exceptionnel qui nous a montré combien savoir vendre est important, combien la simplicité peut être source de profit, à quel point harmoniser ses deux hémisphères cérébraux peut être important.

C'
était un artiste, un passionné de musique et de photo, un esthète qui a créé du beau et a introduit la typographie dans le monde de l'informatique, mais aussi un cartésien qui a pensé juste, bâti des stratégies payantes, réussi matériellement au-delà de tout ce qui semblait possible.

Il  n'a pas reconnu sa fille 
à sa naissance - mais a donné son nom à son premier ordinateur, le Lisa.

Il se parquait sur les parkings r
éservés aux handicapés, mais nous a permis, nous handicapés de l'informatique, d'accéder aux logiciels bien plus simplement et facilement, nous donnant ainsi le sentiment de la maîtrise.

Il 
était un tyran, mais a donné du travail à 40.000 personnes et a changé
la vie de millions.

Contre vents et mar
ées, il a tracé SA voie, et nous conseille de trouver et de
suivre la n
ôtre.

« Vivons nos passions et ne laissons pas les autres enterrer nos r
êves. »
Message que Steve Jobs a laissé pour vous amis lecteurs de ce bouquin

Le message que Steve Jobs a laissé pour vous sur la vie, la mort et les raisons de son succès.

C'est un honneur de me trouver parmi vous aujourd'hui et d'assister 
à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde.

Je n'ai jamais termin
é mes études supérieures. A dire vrai, je n'ai même
jamais 
été témoin d'une remise de diplômes dans une université.

Je veux vous faire partager aujourd'hui trois exp
ériences qui ont marqué ma carrière. C'est tout. Rien d'extraordinaire. Juste 3 expériences.

Pourquoi j'ai eu raison de laisser tomber l'universit
é ?

La premi
ère concerne les incidences imprévues. J'ai abandonné mes études au Reed Collège au bout de six mois, mais j'y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement.

Pourquoi n'ai-je pas poursuivi ?
Tout a commenc
é avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeuneétudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs.

Elle tenait 
à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et
tout avait 
été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu'ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d'attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit :

Nous avons un petit gar
çon qui n'était pas prévu. Le voulez-vous ?
Ils répondirent : Bien sûr.

Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n'avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n'avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d'adoption et ne s'y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j'irais à l'université.

17 ans plus tard, j'entrais donc 
à l'université.

Mais j'avais na
ïvement choisi un établissement presque aussi cher que
Stanford, et toutes les 
économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité.

Au bout de 6 mois, je n'en voyais toujours pas la justification. Je n'avais aucune id
ée de ce que je voulais faire dans la vie et je n'imaginais pas comment l'université pouvait m'aider à trouver ma voie. J'étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant.

Je d
écidai donc de laisser tomber.

Une d
écision plutôt risquée, mais rétrospectivement c'est un des meilleurs
choix que j'aie jamais faits. D
ès le moment où je renonçais, j'abandonnais
les mati
ères obligatoires qui m'ennuyaient pour suivre les cours qui m'intéressaient.

Tout n'était pas rose. Je n'avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à
 m
ême le sol chez des amis.

Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour r
écupérer le dépôt de 5
cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilom
ètres à pied pour traverser la ville et m'offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal.

Et ce que je d
écouvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se
r
évéla inestimable à l'avenir.
Laissez-moi vous donner un exemple :

le Reed Collège dispensait probablement alors le meilleur enseignement de typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque 
étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée.

Parce que je n'avais pas à suivre de cours obligatoire, je décidai de
m'inscrire en classe de calligraphie.

C'est ainsi que j'appris tout ce qui concernait l'empattement des caract
ères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d'une typographie. C'était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science.
J'
étais fasciné.

Rien de tout cela n'était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie.
Pourtant, 10 ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l'incorpor
âmes dans le Mac.

Ce fut le premier ordinateur dot
é d'une typographie élégante. Si je n'avais pas suivi ces cours à l'université, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels.

Et comme Windows s'est born
é à copier le Mac, il est probable qu'aucun
ordinateur personnel n'en disposerait.
Si je n'avais pas laiss
é tomber mes études à l'université, je n'aurais
jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n'auraient peut-
être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j'étais à l'université. Mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard.

On ne peut prévoir l'incidence qu'auront certains évènements dans le futur ; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu'ils joueront un rôle dans votre avenir. L'essentiel est
de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours march
é pour moi, et elle a régi ma vie.

Pourquoi mon d
épart forcé d'Apple fut salutaire ?

Ma deuxi
ème histoire concerne la passion et l'échec. J'ai eu la chance
d'aimer tr
ès tôt ce que je faisais.

J'avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d'Apple N.D.L.R.] et moi avons cr
éé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, 10 ans plus tard, Apple était une société de plus de 4 000 employés dont le chiffre d'affaires atteignait 2 milliards de
dollars. Nous venions de lancer un an plus t
ôt notre plus belle création, le
Macintosh, et je venais d'avoir 30 ans.

C'est alors que je fus vir
é.

Comment peut-on vous virer d'une soci
été que vous avez créée ? C'est bien simple, Apple ayant pris de l'importance, nous avons engagé quelqu'un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l'entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien.

Puis nos visions ont diverg
é, et nous nous sommes brouillés. Le conseil
d'administration s'est rang
é de son côté. C'est ainsi qu'à 30 ans je me suis
retrouv
é sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d'être de ma vie
n'existait plus. J'
étais en miettes.

Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J'avais l'impression d'avoir trahi la g
énération qui m'avait précédé
  - d'avoir laiss
é tomber le témoin au moment où on me le passait. C'était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley.

Puis j'ai peu 
à peu compris une chose
- j'aimais toujours ce que je faisais.
Ce qui m'
était arrivé chez Apple n'y changeait rien. J'avais été éconduit,
 mais j'
étais toujours amoureux. J'ai alors décidé de repartir de zéro.

 Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon d
épart forcé d'Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l'une des périodes les plus créatives de ma vie.

Pendant les 5 ann
ées qui suivirent, j'ai créé une société appelée NeXT et
une autre appel
ée Pixar, et je suis tombé amoureux d'une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse.

Pixar, qui allait bient
ôt produire le premier film d'animation en trois
dimensions, Toy Story, est aujourd'hui la premi
ère entreprise mondiale
utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances,
Apple a achet
é NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd'hui la clé de la renaissance
d'Apple.

Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.

Tout cela ne serait pas arrivé si je n'avais pas été viré d'Apple.

La potion fut horriblement am
ère, mais je suppose que le patient en avait
besoin.

Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas
abattre. Je suis convaincu que c'est mon amour pour ce que je faisais qui m'a permis de continuer.

Il faut savoir d
écouvrir ce que l'on aime et qui l'on aime. Le travail occupe
une grande partie de l'existence, et la seule mani
ère d'être pleinement satisfait est d'apprécier ce que l'on fait.

Sinon, continuez 
à chercher. Ne baissez pas les bras. C'est comme en
amour, vous saurez quand vous aurez trouv
é. Et toute relation réussie
s'am
éliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu'à ce que vous
trouviez.

Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie 
?

Ma troisi
ème histoire concerne la mort. A l'âge de 17 ans, j'ai lu une citation qui disait à peu près ceci :

« Si vous vivez chaque jour comme s'il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. »

Elle m'est restée en mémoire et, depuis, pendant les 33 années écoulées, je me suis regardé dans la glace le matin en me disant :

« Si aujourd'hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j'aimerais faire
ce que je vais faire tout 
à l'heure ? « 

Et si la r
éponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j'ai besoin de changement.

Avoir en t
ête que je peux mourir bientôt est ce que j'ai découvert de plus efficace pour m'aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout - tout ce que l'on attend de l'extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l'échec - s'efface devant la mort, ne laissant que l'essentiel.

Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter le
pi
ège qui consiste à croire que l'on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.

Il y a un an environ, on d
écouvrait que j'avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j'étais atteint d'une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu'était le pancréas.

Les médecins m'annoncèrent que c'était un cancer probablement incurable, et que j'en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie :

« Pr
éparez-vous à mourir. »

Ce qui signifie dire 
à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les 10 prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille.
En bref, faire vos adieux.

J'ai v
écu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m'a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas
en passant par l'estomac et l'intestin.
J'
étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m'a raconté qu'en
examinant le pr
élèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j'avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie.
On m'a op
éré et je vais bien.

Ce fut mon seul contact avec la mort, et j'esp
ère qu'il le restera pendant encore quelques dizaines d'années.

Apr
ès cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n'était pour moi qu'un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir.

M
ême ceux qui veulent aller au ciel n'ont pas envie de mourir pour y
parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n'y a jamais 
échappé. Et c'est bien ainsi, car la mort est  probablement ce que la vie a inventé de mieux.

C'est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l'ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l'ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d'être aussi dramatique, mais c'est la vérité.

Votre temps est limit
é, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre.

Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent 
à vivre en obéissant à la pensée d'autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure.

Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L'un et l'autre savent ce que vous voulez r
éellement devenir. Le reste est secondaire.

Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog, l'une des bibles de ma g
énération.

Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d'ici, à Menlo Park, et il l'avait marquée de sa veine poétique. C'était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l'édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid.

C'
était une sorte de Google en livre de poche, 35 ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d'idées épatantes.

Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog. Quand ils eurent épuisé la formule, ils sortirent un dernier numéro.

C'était au milieu des années 1970, et j'avais votre âge.

La quatrième de couverture montrait la photo d'une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l'auto-stop si vous avez l'esprit d'aventure.

Dessous, on lisait :

« Soyez insatiables. Soyez fous. »

C'
était leur message d'adieu. Soyez insatiables. Soyez fous.

C'est le vœu que j'ai toujours form
é pour moi. Et aujourd'hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d'une nouvelle vie, c'est ce que je vous souhaite.

Soyez insatiables. Soyez fous.

    Merci 
à tous. !

Steve Jobs 1955-2011

 Merci Steve!
Le secret du centenaire
Carlos, un de mes amis, a fait une rencontre incroyable au Mexique.

C'était il y a 15 jours, sur un marché. Un vieil homme vendait des jouets en bois.

Ce vieil homme a une particularité:

Il a... 118 ans.

4 fois par semaine, il va vendre les jouets qu'il a taillés lui-même dans du
bois au march
é.

Sa fille a plus de 90 ans et est retir
ée dans un monastère.

Il a demand
é à cet homme son secret.

L'homme lui a r
épondu:

"Cela fait 60 ans que je n'ai pas mang
é de viande. Ni bu d'alcool. Ni autre chose que du thé ou de l'eau.

Mon alimentation est principalement faite de haricots secs et de riz."

Puis il lui a demandé ce qui lui apportait du bonheur dans sa vie.

Son œil a malicieusement 
étincelé- il n'a pas besoin de lunettes pour lire - et il a répondu, sans hésitation:

"Les femmes"
Puis il a expliqu
é qu'il aime leur compagnie, les tortillas qu’elles lui font parfois, et n'en a pas dit plus.

Cela m'a fait penser 
à ce que m'a dit un médecin récemment.

"La moiti
é de ce que nous mangeons est pour nous.

L'autre moiti
é de ce que nous mangeons fait vivre les médecins et les
laboratoires pharmaceutiques."

Et il a ajout
é un autre secret de longévité:

"Petit-d
éjeuner de roi, déjeuner de gentleman et dîner de mendiant".

Ca tombe bien, mon repas favori est le... petit d
éjeuner!
Que vous faut-il de plus pour être heureux, amis lecteurs?

Vous seriez plus heureux si vous aviez plus d'argent, n'est-ce pas?

Et si vous aviez plus de temps, et plus d'amour!

Nous arrivons 
à nous convaincre que notre vie serait meilleure si nous nous marions, avons un enfant, un nouveau travail... Puis nous sommes frustrés parce que les enfants ne sont pas encore assez grands, et que ce serait bien SI...

Apr
ès cela, nous sommes frustrés d'avoir des problèmes avec nos ados. Ce sera tellement mieux quand ils seront plus adultes!

Nous nous disons que notre vie sera compl
ète quand notre mari ou notre femme arrêtera de faire n'importe quoi, quand nous aurons une plus belle voiture, quand nous nous payerons des vacances de rêve, ou quand nous serons enfin à l'âge de la retraite.

Ne remettez pas votre bonheur 
à demain.

La v
érité, c'est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que...

                         MAINTENANT !!!
Si ce n'est pas maintenant, quand y arriverez-vous? Votre vie sera toujours pleine de d
éfis. C'est quand même mieux de l'accepter et d'être heureux DE TOUTES FACONS. Le bonheur est la voie.

Donc appr
éciez chaque moment que vous vivez et aimez-le d'autant plus que vous le partagez avec quelqu'un de "spécial"... le temps ne vous attendra pas.
Cessez donc d'attendre...

** que votre voiture soit pay
ée.

** d'avoir une nouvelle voiture ou une nouvelle maison.

** que vos enfants volent de leurs propres ailes.

** de retourner faire des 
études.

** de perdre du poids.

** de reprendre du poids.

  ** de vous marier.

  ** de divorcer.

  ** d'avoir des enfants.

  ** d'
être enfin à la retraite.

  ** l'
été.

** le printemps.

** l'hiver

** l'automne.

** que la violence cesse.

Il n'y a pas de meilleur moment que MAINTENANT pour 
être heureux.

Le bonheur est un voyage, pas une destination.
Donc...Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent.

Aimez comme si vous n'aviez jamais 
été blessé.

Dansez comme si personne ne vous regardait.

Aimez chaque goutte du temps qui vous est donn
é, souriez, aimez la vie, aimez votre vie, aimez ce que vous faites.
"Si vous aimez et devez éprouver des désirs, faites que ces
  d
ésirs soient vôtres:

 Vous fondre en ce ruisseau onduleux qui chante une m
élodie à la nuit.

 Eprouver la douleur d'un d
ébordement de tendresse.

Porter la blessure qui n'est due qu'
à votre incompréhension de l'amour, Et à en laisser couler le sang joyeusement.
Vous réveiller à l'aube avec un cœur ailé et rendre grâce pour cette nouvelle journée où il vous est permis d'aimer;

M
éditer ensuite sur l'extase de l'amour;
Et revenir chez vous au crépuscule rempli de gratitude;

 Enfin, vous endormir avec en votre cœur une pri
ère pour l'être aimé et sur vos lèvres un chant de louanges." (Gibran)
Qui peut dire si vous avez, amis lecteurs, de la chance ou non ?

Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.

"Pour moi ce cheval n'est pas un animal, c'est un ami. Comment voulez-vous vendre un ami ?" demandait-il.

Un matin, il se rend à l'étable et le cheval n'est plus là.

Tous les villageois lui disent : "On te l'avait bien dit ! Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l'a volé... quel malchance !"

Le vieil homme r
épond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"

Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec toute une horde de chevaux sauvages. Il s'était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.

"Quelle chance !" disent les villageois.

Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe 
à l'entraînement.

"Quelle malchance !" disent ses amis. "Comment vas-tu faire, toi qui est d
éjà si pauvre, si ton fils, ton seul support, ne peut plus t'aider !"

Le vieil homme r
épond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"
Quelques temps plus tard, l'armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles.

Tous... sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cass
ée.

"Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis 
à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer..."

Le vieil homme répond "Chance, malchance, qui peut le dire ?"

« Le futur nous est livr
é par fragments. Nous ne savons jamais ce qu'il nous réserve. Mais une expectation positive permanente nous ouvre les portes de la chance, de la créativité, et nous rend plus heureux.

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"Souvenez-vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous êtes ou de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser."
  Dale Carnegie

"Le contentement apporte le bonheur, m
ême dans la pauvreté.
  Le m
écontentement apporte la pauvreté même dans la richesse."
  Confucius
Les marins et les marchands
De riches marchands embarquent à bord d'un navire avec leurs biens, leurs esclaves et leur orgueil d'hommes à l'abri de tout besoin.

Les marins portent leurs malles remplies de bijoux, d'or et de riches 
étoffes alors qu'eux n'ont pour tout bagage qu'un méchant sac vide et une vieille couverture.

Mais la mer se fait d'huile et le vent n'est pas d
écidé à se lever.

A bord, les marchands se conduisent comme s'ils commandaient aux Dieux eux-m
êmes en pestant contre les astres, en regrettant que le vent ne souffle pas avec plus de force et en humiliant les marins qui ne "connaissent rien à l'art de la navigation".

Tant et si bien que les Dieux finissent par les entendre et décident de répondre à leurs vœux en envoyant une terrible tempête pour les punir.

Les nuages noirs s'amassent 
à l'horizon et le vent s'annonce par petites rides de plus en plus rapprochées sur la surface de la mer. Les marins comprennent qu'ils vont vivre de terribles heures et se tiennent prêà leurs postes, tandis que les riches marchands, heureux que les Dieux les aient entendus, raillent la couardise de l'équipage.

Au pire de la temp
ête, les marins s'aperçoivent qu'ils ne pourront pas s'en tirer sains et saufs sans larguer du lest.

Soucieux de sauver leur navire, ils n'h
ésitent pas à passer les bagages les plus lourds par-dessus bord. Mais les riches ne l'entendent pas de cette oreille et s'accrochent à leurs malles comme si c'était elles qui allaient les sauver.

Ils supplient les Dieux de les épargner et pleurent comme des enfants.

Le capitaine du bateau est forc
é de menacer d'en jeter quelques-uns à l'eau avec leurs coffres pour qu'ils acceptent de se séparer de leur or.

L'
énorme poids ainsi libéré, le navire retrouve sa stabilité.

La temp
ête se calme aussitôt et l'équipage est sauvé. Les marins sont heureux mais les riches marchands restent silencieux : avec leur richesse, c'est leur vie qu'ils croient anéantie.

Qu'est-ce qui est le plus important : nos biens ou notre vie? Trop souvent, pour nos biens mat
ériels nous mettons notre santé en péril.
Nous consacrons notre vie 
à l'argent, et la vie nous file trop vite entre les doigts.

Comment gagner notre vie... sans la perdre?

A l'image de ces marchands, moins nous avons de bagages 
à porter, plus notre fardeau sera léger... et moins la tempête sera redoutable.
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« Celui qui perd la richesse perd beaucoup. Celui qui perd un ami perd
  davantage. Mais celui qui perd courage perd tout. »
  Cervantes
L’or, le métal le plus précieux
L'or est le métal le plus précieux au monde parce que c'est aussi l'un des plus rares. Cependant, on ne ramasse pas d'or pur en se baissant, jamais on ne trouve une pépite étincelante, cachée comme un œuf de pâques entre les herbes. 

L'or est là, il existe, la terre le produit sans effort, mais c'est à l'homme de le dégrossir, d'en révéler la beauté. 
 
Comment ? Par l'épreuve du feu. Pour débarrasser l'or de ses impuretés naturelles, on le brûle. La matière ainsi calcinée se trouve purgée de ses imperfections.

Même chose pour le diamant : sachez que 250 tonnes de
minerais sont nécessaires pour obtenir un diamant d'1 carat ! Et encore, une fois arraché à la terre, il devra être poli et taillé...
 
Ainsi, la nature contient des trésors, mais c'est à l'homme de travailler sur les éléments bruts pour en façonner la beauté.
 
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Avez vous pensé que vous étiez comme l'or ou un diamant brut ? La nature vous a gâté : elle a fait de vous une beauté à l'état brut, mais elle a créé en même temps les épreuves qui vous permettront de façonner votre véritable identité, de vous purifier. Rien ne forgera votre caractère ou affermira votre identité autant que l'adversité.
 
A vous de trouver le degré de chaleur nécessaire pour faire fondre les impuretés qui entravent votre beauté ?
 
Personne n'investit sans espérer un retour sur son investissement. A vous de faire le nécessaire pour protéger l'investissement que la nature a fait en pariant sur vous !
 
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« (...) si tu ne vois pas encore la beauté en toi, fais comme le sculpteur d'une statue qui doit devenir belle ; il enlève une partie, il gratte, il polit, il essuie jusqu'à ce qu'il dégage de belles lignes dans le marbre" ~ Plotin
Solipsisme
Deux étudiants débattent avec véhémence sur le parvis de la faculté, au pied du drapeau : 

- Mais tu vois bien que c'est le vent qui bouge réellement et qui, dans son mouvement, fait claquer le drapeau. D'ailleurs ne dit-on pas, le pavillon  claque au vent ?
 
 - Tu as tort. C'est le drapeau qui bouge. Puisque tu ne vois pas le vent, comment peux-tu en conclure que c'est lui qui agit sur le drapeau ?
 
Le professeur de philosophie qui passait par là, surprit la conversation animée de ses deux élèves et vint les voir en tirant sur sa pipe.
 
Désolé d'ajouter à votre embarras messieurs, mais veuillez considérer l'argument suivant : c'est votre esprit qui claque et qui bouge.
 
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 Que veux dire par là le professeur ? Est-ce une réponse au problème des deux étudiants ? Oui. C'est même une profonde vérité morale : rien n'est tel que nous le voyons car c'est peut être notre esprit qui crée tout ce que nous voyons au moment même où nous le voyons. Ainsi, il n'y a d'autre réalité que nous-mêmes. 

Cette théorie, qui porte le nom de solipsisme, est doublement utile au sage : d'une part elle le prévient contre les apparences trompeuses ; d'autre part, elle lui indique un chemin vers la connaissance de soi. En effet, si la marque de mon esprit est sur toute chose (est toute chose), alors, étudier le réel revient à étudier mon être propre.
 
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"La réalité n'est qu'un point de vue." ~ Philip K.Dick  
quoi servent les Maitres
- Maître, à quoi sert un Maître demanda, dans toute sa juvénile candeur, le moinillon au Père D'Evry
 
Ce dernier sourit et répondit :
 
- A rien et à tout... c'est lui qui t'enseigne ce que tu sais déjà, qui te montre ce que tu as déjà vu."
 
Ces paroles emplirent le disciple de confusion.
Il réfléchit intensément et fronçant les sourcils, demanda :
 
- Mais, Maître : à quoi peut me servir celui qui m'apporte ce que j'ai déjà ? Voulez vous dire que le Maître est inutile au disciple et que je suis à moi-même mon propre guide ?
 
- "Non, pas exactement. Considère cet exemple : n'as tu jamais été captivé par une toile de Maître ?
 
- Si, je me souviens d'un tableau accroché au dessus de l'autel, dans la Chapelle de monsieur mon père.
Un magnifique coucher de soleil peint par un artiste italien de renom... dont j'ai d'ailleurs oublié le nom !
  
- Qu'est ce qui t'intéressait tant dans ce tableau ?
 
- Je ne sais pas... la finesse des détails, les couleurs, une impression générale. Comme si j'avais devant moi un modèle de coucher de soleil.
 
 - Mais n'as tu jamais vu auparavant de coucher de soleil ?
 
- Bien sûr que si, mais en moins réel.
 
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Souvent, nous ne comprenons pas quelle valeur peut avoir un guide, un maître et nous refusons à quiconque le droit d'en savoir plus que nous. Pourtant, ces personnes plus intelligentes, plus douées, plus complète que nous, sont de formidables leviers pour nos vies.
 
L'artiste du texte, par sa peinture, a appris au moinillon à voir ce qu'était réellement un coucher de soleil. Il a attiré son regard vers l'essentiel. Sa peinture est certes une reproduction, mais le moinillon y a trouvé plus de vérité que dans les couchers de soleil "naturels" qu'il regardait sans les voir.

Un maître, par ses enseignements, nous apprend à considérer en pleine lumière ce que, confusément, nous savons déjà.
 
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 "Si vous possédez une connaissance, laissez les autres y allumer leur chandelle." ~ Margaret Fuller 
Succès ou Echec !
S.V.P, lisez cette phrase et notez vos réactions :

«La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.»
(Albert Einstein)

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais cette pensée déclenche en
moi un - désir d'agir -.

- Chaque jour, est une Occasion d'avancer vers votre idéal !

- Chaque heure est l'occasion d'édifier votre vie suivant vos aspirations !

- Chaque minute est une formidable Chance pour évoluer vers ce qui vous motive.

Ayez en tête cette image du vélo qui ne tombe pas quand il avance.

# "Adoptez la stratégie vélo"

Personnellement, je l'ai toujours en tête. Elle m'a réussi jusqu'ici remarquablement.
 Une idée que vous voulez concrétiser, n'a rien d'inerte.
Au contraire !

C'est une "entité" vivante.

Or, pour subsister, le vivant à besoin de : MOU-VE-MENT.
J'en conviens ce n'est pas forcément la démarche la plus évidente.
 Attendre que les choses changent risque de vous offrir des désillusions.
 Alors la "stratégie vélo", certes, demande de l'énergie, mais vous aurez de grande chance de voir des changements et des progrès convoités dans votre vie.

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« La luciole brille quand elle vole. Devenez Luciole en agissant ! »
L'écho de la vérité
Avant que le monde ne se vide de ses dieux, il existait dans une lointaine contrée, une montagne sacrée dont l'écho rendait le son de la vérité. Il suffisait de se dresser face à elle et de confier aux vents violents les secrets de son cœur ou de lancer les énigmes les plus impénétrables dont les réponses revenaient bientôt s'élevant de la masse pierreuse en un écho assourdissant.
 
Ce jour là, 3 hommes de religions différentes décidèrent de se rendre au pied de la montagne sacrée. Une querelle d'importance les opposait depuis bien longtemps: quel Dieu est le bon? Quel Dieu doit-on craindre? Quels textes religieux faut-il vénérer? 
 
Pour convaincre ses deux interlocuteurs sceptiques, que seul son Dieu mérite d'être révéré, le Chrétien se dresse fièrement au bord du précipice et crie:
  
"Montagne sacrée, fais que ton écho me donne raison!
N'est-il pas écrit dans la Bible qu'Il est notre seul seigneur?"
 
Au bout d'une minute, les vents se font plus violents et l'écho gronde une réponse: "Tu dis vrai, Chrétien, il n'y a qu'un seul Dieu. C'est celui que tu vénères".
  
Satisfait, le Chrétien se tourne vers les deux autres: "Ne vous l'avais-je pas dit?"
 
"Impossible ! Rétorque son compagnon juif, c'est la Tora qui renferme la vérité." 

A son tour il s'avance au bord du gouffre et lance :
 
"Echo, pourquoi ne leur dis-tu pas que c'est moi qui suis le vrai croyant ici ? La Tora dit "Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est un" ?
 
Et l'Echo répond: "C'est vrai. Dieu est unique et c'est lui que tu adores".
 
"Fils de mécréants s'insurge soudain le frère musulman, c'est mon écho qui aura le dernier mot."
 
Il gonfle sa poitrine et hurle: "Echo, je te somme de dire la vérité. N'est-ce pas moi qui suis dans le vrai et mes frères dans le péché car le Coran dit : 
"Il n'y a pas de dieu en dehors de Dieu"!
 
Pour la troisième fois, l'écho rendit le son du vrai: "Précisément, il n'y a pas d'autre Dieu que celui que tu viens de citer".
 
Mais les 3 hommes restèrent muets. Comment l'Echo - qui dit toujours la vérité - pouvait-il assurer que leur dieu respectif était le seul vrai Dieu ? Pas question de repartir sans exiger une dernière explication.
 
L'un d'eux alors se risqua et invoqua l'Echo en ces termes: "Tu ne peux nous tromper ainsi, Echo. Il faut, pour que nos cœurs soient apaisés, que la vérité se fasse ".
 
Pour la dernière fois, la montagne résonna et l'Echo, porté par les vents assourdissants vint frapper les 3 paires d'oreilles :
 
 "Hommes! Quand comprendrez-vous que vous adorez le même Dieu depuis le début des temps et qu'il ne prend la parole que pour vous dire à tous la même chose.  Vous êtes comme le sourd qui accuse celui qui parle de ne pas le faire assez fort..."
 
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"Quiconque honore sa religion et condamne les autres nuit gravement à sa propre religion". ~ Shafique Keshavjee
Le the contre l'épée
Un domestique, dans l'antique Chine, laissa accidentellement tomber une goutte de thé sur le soldat qu'il servait. Confus, il s'excusa, mais le soldat était vexé : "Demain, chien, tu viendras te mesurer à moi. Je te donnerai une arme et l'on verra bien si tu es aussi doué avec l'épée qu'avec le thé !"

Le domestique n'avait bien sûr aucune expérience du combat. Il alla donc demander conseil à un ami, le maître Ketaïo.

Ce dernier l'observait alors qu'il servait le thé. Il remarqua le front du domestique, parfaitement lisse, et l'intense concentration qui se dégageait de tous les traits de son visage alors qu'il faisait couler un mince filet de thé dans les bols, sans qu'aucune goutte ne tombe à côté.

-"Demain, lui dit Ketaïo, tu devras tenir ton sabre au dessus de ta tête, comme si tu étais prêt à frapper le soldat. Regarde-le bien en face, avec cette détermination et ce calme que tu atteins lorsque tu me sers le thé."

Le lendemain, au petit matin, le domestique suivit les conseils du maître. Le soldat était prêt à combattre mais il se tint sur ses gardes : il observait le domestique, stable sur ses appuis, serein. Il vissa son regard dans le sien et, après un long moment, le soldat abaissa son arme, s'excusa pour son arrogance et quitta les lieux sans se retourner.
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Que nous apprend ce petit conte ? Que dans la plupart des situations, le calme et la concentration sont des atouts essentiels : vous ne résoudrez peut être pas tous les problèmes ou les conflits avec cette technique, mais vous forcerez au moins l'estime de vos collègues ou de vos proches.

C'est le courage et la détermination du domestique qui ont stoppé les ardeurs du soldat et non la technique du sabre ou la violence.

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"Si vous êtes perçu comme compétent et capable, vous serez
perçu comme un égal". ~ L. Von Gruht

C'est vous qui tirez les ficelles de votre vie, amis lecteurs…
L'arbre A Réaliser Des Souhaits
 Albert Isel 
            
"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser des Souhaits".

Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »

Un tigre surgit aussitôt et le dévora." Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.

Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis.
Mais, il ne suffit pas d'espérer quelque chose pour l'obtenir. C'est plus complet que cela. Mais c'est l'espérance qui pousse à l'action, et la réussite d'objectifs progressifs qui motive à persévérer.
Il faut que vous ayez une vision claire de ce que vous voulez obtenir :
-  Il faut savoir ce que l'on veut vraiment. Trop souvent nos désirs sont vagues, imprécis, mal formulés.
-  Il ne suffit pas d'espérer, il faut demander sans se préoccuper du fait que cela peut paraître "impossible", sans notre "Arbre à souhaits"; c'est-à-dire dans une situation où notre subconscient est réceptif.
-  Il vaut mieux éviter les pensées négatives !
La mort de mon père
J'ai eu la douleur de perdre mon père il y a quelques années, des suites d'une opération chirurgicale qu'il n'a pas supportée.
 
Ça n'a pas été facile d'accepter son absence. Il était un modèle, un contre-modèle, et même si il a été dans mon enfance un père déficient, je lui ai pardonné.
 
Nous étions de vrais amis. Il me donnait de la force. J'ai réussi, peu ou prou, à être ce que je suis, sans lui, mais aussi grâce à lui.
   
Il y a peu de temps, j'ai fait un rêve étrange. Je ne sais pas si un songe peut être un "messager" de l'au-delà. Mais je vous livre tout de même son contenu, parce qu'il m'a aidé à mieux vivre par la suite et qu'il peut peut-être apporter un réconfort (une réponse ?)  à toutes les personnes qui ont perdu un proche.
   
Dans ce rêve, je marchais sur la plage avec mon père. À chaque pas, j'avais comme des flashes de ma vie passée, des épisodes heureux de mon enfance, des tracas aussi, des moments forts, des éclairs de confiance, des bouffées de chaleur humaine.
   
À chacune des scènes, triste ou joyeuse, correspondait une série d'empreintes de pas dans le sable : les miennes et celles de mon père.
   
La dernière partie de notre balade était accompagnée de flashes particulièrement douloureux : la maladie, la mort, la perte, la détresse, etc...
               
Alors, je me suis retourné et j'ai vu une seule série d'empreintes dans le sable : les miennes.
   
Effondré, je demandais à mon père : "Tu m'avais dit que tu serais toujours là, même dans les pires moments de ma vie. Pourtant, quand je regarde le chemin parcouru, je vois bien que j'ai vécu récemment des passages  vraiment difficiles tout seul.
 
Tu n'étais pas à mes côtés ! Où sont passées tes empreintes ? Qu'est ce que cela signifie ? Que tu m'abandonnes quand j'ai le plus besoin de toi?"
   
Alors mon père répondit : "Même si je ne fais plus partie de ce monde, je t'aime et je ne t'ai jamais quitté. Pendant toutes ces épreuves, quand tu voyais une seule série d'empreintes de pas, ce n'étaient pas les tiennes, mais les miennes : je te portais dans mes bras."
   
Même quand nous pensons être seuls, nous sommes accompagnés. 

D'une certaine manière, les personnes qui ont compté pour nous dans la vie et qui disparaissent laissent derrière elles une empreinte. Ce sont les signes de leur présence et de leur "réalité" dans notre monde : elles continuent de vivre à nos côtés, par nous et en nous.
   
Notre éducation, nos habitudes, nos manières de penser sont souvent les héritages légués par ces personnes. Ce sont autant d'armes pour affronter les moments difficiles de la vie.

 « Il y a plus de morts que de vivants, ce sont les morts qui dirigent les vivants ». 
Auguste Comte
La jarre abîmée
Un porteur d'eau indien avait 2 grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
   
L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
 
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages. 
 
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
   
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
 
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. 
 
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
 
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
 
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.
 
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit : "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
 
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendue compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
 
J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
   
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."
 
Morale de l'histoire : Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.

Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
 
Il vaut mieux prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous!

Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés. Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.
 
Merci d'apprécier amicalement mes imperfections - et, plus
  important pour vous - d'apprendre à aimer les vôtres,  :)
 
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"Le fou cherche le bonheur au loin, le sage le cultive à ses pieds".
  « James Oppenheim »

"L'expérience n'est pas ce qui nous arrive. C'est ce que nous faisons de ce qui nous arrive".
  « Aldous Huxley
 »


Extrait de l’Ouvrage : « Les Cailloux : Motivations Positives » en promo sur www.unibook.com ou www.thebookedition.com.
You'll love it lol...jus get it now.....

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