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vendredi 11 octobre 2013

Quelle est l’origine des Indiens d’Amérique ?: Moeurs, coutumes, cultures, mythes: Extrait de l'ouvrage: INDIENS D’AMERIQUE & CARAΪBE : CHUTE DEMOGRAPHIQUE OU GENOCIDE ? A decouvrir maintenant sur www.unibook.com et www.thebookedition.com

Extrait:1
INDIENS D’AMERIQUE & CARAΪBE : CHUTE DEMOGRAPHIQUE OU GENOCIDE ?
La Race Indienne de peau rouge, cette portion d’Habitants inoffensifs, candides, naïfs d’origine d’Amérique et du Caraïbe qui circulait à presque peau nue passe comme une lettre à la poste dans l’histoire de l’humanité tout entière. Bien Avant l’époque précolombienne, ce peuple vivait dans la paisibilité, dans l’harmonie. Avec l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique notamment dans la Caraïbe en 1492, le cours de l’histoire colonisatrice allait changer le train de vie de cette race humaine orageusement. Ses traces passent comme un coup d’éclair sur la planète terre telle qu’il n’existe presqu’aucune aujourd’hui. 
Beaucoup se prétendent parler de sa génocide, d’autres parlent de sa chute démographique excusant toute implication des pays colonisateurs dans sa disparition. 
Les Hommes de sciences, les Analystes et les Historiens ne semblent pas d’accord sur son éventuel génocide. Pour l’histoire et pour la vérité, on se prête le flanc d’une analyse minutieuse des faits et des recherches historique pour mieux fixer la part des choses. Existait-il un éventuel génocide ou une chute démographique ? 
Beaucoup soupçonnent dans le « génocide » des Indiens d’Amérique et de la Caraïbe par les Français, les Anglais, les Espagnols et, plus tard, les Américains. Mais ceci n’est pas du tout confirmé par les historiens, archéologues, mémorialistes et analystes. Des carnages, des hécatombes, des boucheries furent commis par les deux camps : Camps des pays colonisateurs et ceux des Indiens mais en réalité ce sont bien les contaminations épidémiques naturelles qui ont assommé le glas des Indiens notamment d’Amérique.
Ces images ci-dessus montrent l’état d’aggravation des Indiens par le ravage des épidémies naturelles et aussi par la variole...
Extrait 2:
Les épidémies, causes et conséquences
Ce sont très absolument les situations de vie (mauvaise) qui ont borné l’expansion des tribus indiennes. Ces situations de vie mauvaise étaient singulièrement provoquées par le nomadisme. 
Malgré l’illusion des caravaniers, vivre dans des pavillons n’est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalites, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.
On sait que la disparition de tribus indiennes entières a été causée par la variole (petite vérole) arrivée par bateau depuis l’Europe, mais on sait moins que beaucoup d’autres maladies développée avant l’arrivée des Blancs ont contribué à cette catastrophe humanitaire et démographique.
Par exemple, la syphilis a été transmise aux Blancs par les Indiens, elle n’existait pas auparavant sous la forme que l’on connaît aujourd’hui.
Les spécialistes des Indiens ont prouvé que les conditions de vie chez les Indiens étaient très mauvaises et que leur espérance de vie était faible (voir Les Indiens des plaines, Yves Berger/Daniel Dubois, éditions du Rocher, 2000). De plus, les maladies développées en interne ont été décisives dans la chute démographique indienne.
En autre, les colons n’ont pas "amené" la variole, ils l’ont véhiculée sur eux et s’en seraient bien passés. Quatre millions de gens dans le monde mouraient de la variole au moment où elle atteignait l’Amérique, et cela a foudroyé les tribus indiennes. Suite aux accusations lancées par Ward Churchill, un professeur d’extrême gauche (qui compare les victimes du 11-Septembre à des nazis), et au livre écrit par un Hawaïen, des professeurs d’histoire américains ont cherché à déterminer si les Occidentaux avaient donné des couvertures infectées de variole à des Indiens. Il en a résulté que nous ne possédons aucune preuve de tels agissements et que, surtout, une incohérence majeure surgit : comment pouvait-on manipuler un virus sans être infecté ?
La chute démographique des Indiens s’est déroulée bien avant la fin des bisons. Les écorcheurs n’étaient pas encore là dans l’Ouest et des tribus entières s’éteignaient déjà (le virus est entré dans l’Ouest plus vite que les Blancs, par les échanges commerciaux et les guerres tribales qui ont propagé les germes).
Il faut aujourd’hui impérativement revenir au triomphe des faits et des analyses sur celle de la propagande. Les tribus indiennes d’Amérique ont succombé à des épidémies. Leur culture a été ruinée par une guerre de colonisation, certes, mais ils n’ont jamais été exterminés en masse. Cette affirmation ne repose sur aucun fait historique.
Surtout, elle témoigne de deux tendances qui travestissent l’étude historique : le sentiment antioccidental (appelé par le philosophe Pascal Bruckner "le sanglot de l’homme blanc", qui oublie sa propre histoire) et la "course à la mémoire", où chaque peuple défait dispute le titre de victime aux vrais génocides (Juifs, Arméniens, Rwandais). Avec les conséquences funestes que l’on voit aujourd’hui : une banalisation des vrais génocides, mis au même niveau que des pandémies, et un mépris de l’Histoire...
Extrait 3:
Quelle est l’origine des Indiens d’Amérique ?
A la suite d'une glaciation, il y a 40 000 ans, l'extrême nord de la Sibérie était relié à l'Alaska ; le détroit de Béring n'existait pas. Les animaux se sont déplacés vers l'est et le nord, vers l'Asie centrale en direction de la Sibérie. L'isthme reliant l'Asie et l'Amérique du nord était alors un large pont de terre ferme. Et il en fut ainsi pendant des décennies. De nos jours cet isthme a disparu pour laisser la place au détroit de Béring et à l'archipel des îles Diomède. Le détroit n'a que 90 kilomètres de large. Même après la disparition de ce pont de terre, il était facile de franchir cette distance dans des embarcations légères.


C'est grâce aux fouilles préhistoriques qu'on a mis à jour des cimetières. Dans les tumulus Hopewell on distingue plusieurs étages. A chaque fois qu'un personnage important Hopwell était enterré, il l'était toujours avec sa femme et ses esclaves sacrifiés lors de sa mort. A chaque enterrement de ce genre, de nombreux objets rituels sont placés autour de leurs corps et l'accompagnent dans l'au-delà. Certains morts sont recouverts de collier en perles, en coquillages, des feuilles de cuivres et d'or martelé.

Les animaux sacrés des Tribus indiennes d’Amérique
-L'aigle :
L'animal le plus proche de l'Indien était l'aigle, il le nommait " l'oiseau tonnerre ". Il était le contact entre le Grand esprit et les hommes. Dès que l'aigle battait des ailes, il produisait le tonnerre, et ses yeux lançaient des éclairs. Sa fureur provoquait les vents. Ses plumes seront pour les Indiens des plaines l'équivalent de nos plus hautes décorations.
-Le loup
Les Indiens ne connaissaient pas la peur du loup. Le Moyen-âge occidental en a fait un être maléfique : suppôt du diable comme la chouette. De nos jours, beaucoup d'occidentaux vivent encore avec ces idées d'un autre âge. Les Indiens étaient sans doute plus avancés mentalement puisqu'ils le respectaient comme leur égal. Leur vie avait autant de poids que celle d'un loup ! Pourquoi ? Le loup est un chasseur organisé comme les Indiens des plaines. Il y avait donc des rivalités entre les Indiens et les loups, mais pas d'agressivité. Les terrains de chasse étaient vastes ; les loups se rapprochaient souvent des tribus après une grande chasse ; à quoi bon se fatiguer quand le boulot est déjà fait ! Avec l'arrivée des "blancs", les Indiens et les loups ont subi le même sort. Les Indiens survivants ont été parqués dans des réserves et les loups abattus comme les bisons. La "civilisation" était passée par là. Il n y avait pas que les loups et les bisons, il y avait aussi les pumas (félins) et les coyotes (canins), toujours considérés comme nuisibles par l'homme blanc.
-Le corbeau
Pour les Indiens, le corbeau n'a l'esprit ni bon ni mauvais ; pourtant, il insufflait à chacun le mouvement. Le corbeau aurait créé l'humanité et aurait donné le feu aux hommes. Toutes les tribus disaient que sans le corbeau la vie serait triste.
-Le bison, Totanka en sioux (prononcer trotranka)
Le bison (buffalo ou buffle) était l'animal fondamental et vital de l'Indien des plaines. Tout était utilisé pour confectionner : des couvertures, des tipis, des ballons (vessies), des cordes (tendons), des outils (os), des gobelets (cornes), des chasse-mouches (queues)... La viande était rôtie ou mangée en ragoût. Certains morceaux de choix (langue, foie) étaient mangés crus et revenaient aux plus braves. La bouse, séchée, servait de combustible. Ces quelques lignes suffisent à expliquer que les Indiens des plaines vénéraient les bisons pour la vie qu'ils leur donnaient. On comprend aussi l'affrontement qui les opposa aux "blancs" qui décimèrent les troupeaux pour nourrir les ouvriers des chemins de fer ou tout simplement pour "faire un carton" à l'image du sinistre Buffalo Bill.
-Le cheval (grand chien ou chien sacré chez les Sioux)
Avant l'arrivée des "blancs", les Indiens ignoraient le cheval. Ils n'hésitèrent pas à en voler aux "Blancs" ou à capturer les mustangs (chevaux abandonnés par les Espagnols et retournés à l'état sauvage). C'est tout de même plus commode pour chasser le bison. Chez les Indiens, un cheval ne se prêtait pas ! Il faisait toutefois l'enjeu de paris et servait de dot lors d'un mariage. Les femmes pouvaient avoir leur cheval, ce qui les rendait autonomes vis-à-vis du mari. Les propriétaires de chevaux se sentaient supérieurs aux autres. Certaines tribus parvinrent même à créer des espèces rapides et robustes comme l'Appaloosa des Nez Percés. Ce cheval est aujourd'hui le plus apprécié de tout l'ouest des Etats-Unis.
L'habitat des Tribus Indiennes de l’Amérique :
Les températures de l'Amérique du nord varient. Cela dépend des régions. Aux abondantes chutes de neige du nord, s'oppose la chaleur accablante des régions désertiques. Les abris construits en matériaux naturels étaient donc adaptés au climat.
Prenons quelques exemples : Les igloos des Inuits sont construits en forme de dôme. Ils sont fabriqués grâce à des blocs de glaces et de la neige. C'est l'habitation des régions arctiques. Le wickiup est construit de perches de bois recouvertes d'herbe en forme de cône. La maison commune et la maison des Indiens fabriquées grâce à des poutres et des rondins pouvaient abriter vingt familles. Le wigwam est construit par les tribus des Algonkins. Des perches étaient placées en arches soutenues par des rondins recouverts de nattes de roseaux. La hutte de terre était la maison des Navajos et des cultivateurs des plaines. Elle est formée par des poutres recouvertes de terre. Le hogan servait d'abri aux Navajos, il était fait de rondins et de branches soutenues par des pierres et de la boue. Les Pueblos servaient d'abri aux tribus du sud-ouest, construits de boue et de pierres et souvent élevés à flanc de falaise. Le chyle n'est qu'un simple toit soutenu par des poutres au dessus d'un sol, c'est la maison des tribus du sud-est.

La maison de planches est l'abri hivernal des tribus Indiennes du nord-ouest édifié de planches taillées. Les maisons de roseaux se situent dans les régions du sud-ouest en Californie.

Tipi est le mot dakota pour habitation. Les tribus nomades occupaient une grande partie du temps à suivre les bisons dans les vastes plaines. Ils étaient leur principale nourriture dans ces vastes plaines du centre. L’habitat était pratique ; leurs tentes coniques étaient faites d'une douzaine de peaux de bison qui formait un demi-cercle. Lors d'un déplacement, le tipi était traîné par le cheval, sur un brancard : le travois. Les tentes étaient disposées en vastes cercles chez les Indiens des plaines ; l'entrée était orientée à l'est, à l'abri du vent. Leurs tentes étaient chaudes l'hiver et froide l'été ; elles étaient très solides pour résister au vent. Le tripode du tipi était maintenu par un système astucieux composé d'une corde et d'une pierre. Le tipi familial mesurait cinq mètres de haut et cinq mètres de diamètre.

Les Indiens tapissait l'intérieur du tipi avec de la peau décorée qui empêchait l'eau de couler dans la tente. Monter le tipi était le travail des femmes ; elles devaient dresser les perches formant le cône et les réunissaient avec une lanière en cuir vert. La toile était attachée en haut de la dernière perche comme ça, on pouvait la hisser. Le tipi était fixé au sol par des piquets. Quand il faisait chaud, on enlevait le bas de la peau pour que l'air circule. Un écusson de peau était rabattu sur l'ouverture de la porte parfois ornée de l'emblème du propriétaire. Dans les tipis, les Indiens dormaient sur une peau de bison, assis près du feu sur de confortables dossiers de bois. Ils stockaient la nourriture, les médicaments et les vêtements dans des sacs décorés. Le foyer fournissait la chaleur. Les dossiers étaient réservés aux hommes. Les Indiens étaient stricts. Quand le tipi était ouvert, les visiteurs pouvaient entrer, les hommes, les premiers et allaient à droite de leur hôte. Seuls les hommes s'asseyaient les jambes croisées. Les invités devaient apporter leur bol et leur cuillère pour manger. Quand le tipi était fermé les visiteurs ne pouvaient pas entrer et devaient repartir chez eux.
-L'enceinte sacrée
Les Indiens étudiaient l'environnement avant de choisir un campement. Cet endroit devait être surélevé surtout les gros villages d'agriculteurs de l'est. Les villages étaient entourés d'une palissade de 3 mètres de hauteur et au centre, se trouvait l'aire des jeux et des cérémonies. Les familles venaient régulièrement visiter le cimetière qui demeure un lieu sacré. Au nord, à proximité des Grands lacs, étaient des maisons huronnes et iroquoises, mesurant soixante mètres de long sur douze de large. 
Elles pouvaient compter 10 à 20 familles vivant en promiscuité. Ils construisaient des villages et cultivaient des terres. Ils vivaient en groupe et leurs maisons étaient entourées d'une palissade. Au bout de quelques années, ils migraient vers un autre endroit. Pour construire les maisons, on utilisait du bois et des rondins plantés dans le sol. 
Le Chickee des Séminales de Floride était entièrement fabriqué en bois avec des branches du palmier nain. La maison creek possédait des murs en torchis. Le toit était fait en bois avec des perches. En Floride, les Timucans construisaient des cabanes à toit de chaumes du climat tropical. Les Haidas de la côte du nord élevaient des maisons en planches de thuyas. Les Mandans des plaines bâtissaient de solides maisons en terre où se regroupaient plusieurs familles.
L'art indien d’Amérique;
L'art indien était utilisé pour exprimer la peur et les espoirs. Les signes et symboles représentaient les idées, les croyances et les visions qu'ils avaient. Comme les Indiens des Plaines n'arrêtaient pas de se déplacer, ils évitaient de porter sur eux des objets, et aussi des bijoux, contrairement aux sédentaires. 
Pratiquement tous leurs vêtements étaient faits avec de la peau. Les Indiens honoraient l'animal mort en embellissant une peau. Pour les décorer, ils utilisaient des plumes, des piquants de porc-épic, des cheveux avant que l'homme blanc arrive.


Par la suite, les Indiens échangèrent de la peau contre des perles venant d'Europe aux marchands blancs. Les différentes tribus développaient leurs propres combinaisons de couleurs. Les motifs ont souvent été faits d'abstraits et de géométrie. Souvent, c'était les femmes qui faisaient les broderies en perles. Elles brodaient tout, vêtements, mocassins, sacs et berceaux.
Les Indiens faisaient des corbeilles qui leur servaient de berceau, de coffre de stockage, mais aussi pour capturer les oiseaux et les poissons afin de se nourrir. Depuis deux mille ans, les textiles étaient tissés. Au tout début, on n'utilisait pas de métier à tisser, mais les fils étaient obtenus par les fibres végétales ou des poils d'animaux qui étaient par la suite tricotés, tressés, entrelacés grâce à plusieurs techniques. Les teintures étaient obtenues à partir de minéraux et de plantes. Les sols ferreux donnaient des couleurs rouges, jaunes et brunes alors que les sols cuivreux donnaient des colorants bleus ou verts. Le noir était issu du graphite naturel et le blanc, du gypse. Les baies, les racines ou les écorces leur donnaient beaucoup de couleurs. On faisait bouillir les matériaux avec la plante.


Pour chaque tribu, les motifs et les couleurs avaient des significations particulières. Chaque couleur a ses symboles : - Le bleu représente : la femelle, la lune, le ciel, l'eau, le tonnerre, la tristesse. - Le noir signifie : le mâle, le froid, la nuit, la maladie, le mort, le monde souterrain. - Le vert symbolise : la terre, l'été, la pluie, les plantes. - Le rouge représente : la guerre, le jour, le sang, la blessure, le coucher du soleil. -Le blanc se rapporte à l'hiver, la mort, la neige. - Le jaune signifie : le jour, l'aube, le soleil. Les Indiens étaient maîtres dans l'art de la vannerie et de la poterie probablement importée de la région de Mexico.

Les Tlingits étaient un groupe expert en tissage. On ne trouvait ni moutons pour la laine ni plantes de coton, seulement des montagnes et des cèdres autour d'eux. Ils façonnaient des tissus avec des fibres d'écorces de cèdres et des poils de chèvres. Pour faire une couverture, il leur fallait un an. La femme araignée était une déesse qui tissait sa toile pour capturer les nuages. Elle montrait aux hommes comment tisser. Comme motifs de leurs tissus, les tisserands du sud-ouest utilisaient les symboles de la femme araignée. L'eau ne pouvait pas passer à travers la couverture tant la maille était tissée serrée. Les tisserands laissaient obligatoirement de petits défauts dans leurs ouvrages, même s'ils souhaitaient un travail parfait. La perfection signifiait qu'ils n'avaient plus de raison de rester sur terre.
La poterie:
Entre 400 et 700 ans, les Indiens du Sud-ouest se sont mis à fabriquer des pots. Les Indiens façonnaient des pièces, enduisaient l'intérieur de l'argile puis les laissaient sécher à l'air. Ils les préparaient avec des douces. Ils ont commencé à créer des objets de taille et de forme variée pour servir à la cuisson, au lavage des aliments, pour la conservation et le transport. Le travail de poterie est devenu un artisanat. On trouve encore dans le Sud-ouest un art de la poterie d'excellente qualité. Comme pour les autres travaux manuels, la rareté des objets authentiques accentue leur valeur. S'ils sont bons, ils sont chers, qu'ils soient anciens ou récents.
Chez les Indiens du Sud-ouest, ce sont généralement les femmes qui se consacrent à ce travail. Elles emploient la méthode en colombin ; jamais elles n'utilisent de tour. Des bandes d'argile fraîche sont enroulées les unes sur les autres et façonnées pour prendre la forme désirée. Puis l'argile est lissée à l'intérieur et à l'extérieur, polie et enfin décorée. On reproduit des dessins classiques : des serpents stylisés, des oiseaux de pluie triangulaires, des emblèmes, des nuages, du soleil et du vent.

Les pots peuvent être bruns, jaunes, couleur chamois, gris, noirs, ou arborer une combinaison de teintes. Le résultat révèle quel groupe d'Indiens l'a fabriqué. Les nomades navajos, arrivés tard dans le Sud-ouest, ont appris l'art de la poterie au contact des tribus installées dans la région depuis des siècles. Ses couleurs sont généralement chamois ou noir, et elle ne comprend pas de décoration. 
Les Indiens d'Acoma réalisent au contraire des pièces aux parois minces, fragiles, richement décorées. San Ildefonso, le village de la célèbre Maria, est réputé pour ses pots "noir sur noir". La renommée de Santa Clara est due, elle aussi, à ses pots brunis par le feu. La poterie de Zia, elle, se caractérise par ses dessins de nuages, d'oiseaux et ses représentations de l'ancien symbole du soleil (qui a été adopté pour orner le drapeau de l'Etat du Nouveau-Mexique). Le penchant des Hopis pour les masques se reflète dans leur poterie. 
Chez les Hopis comme chez la majorité des Indiens, ce travail est accompli par les femmes. A San Juan, les Indiens réalisent des pièces finement polies, de couleur rouge et noir, avec parfois des dessins incisés. Les Zunis ont pratiquement abandonné ce type d'artisanat et se sont tournés vers le tourisme. Quant aux Indiens de Cochiti, ils fabriquent encore quelques pots qui soit sont ornés de symboles floraux et animaux, soit apparaissent en blanc et brun roux avec des décorations peintes en noir. 
Les Indiens de Maricopa dont la réserve se trouve au sud de Phoenix, réalisent des jarres, de bonne qualité. Chez les Papagos, ces articles sont moins fins et généralement décorés en noir. Il est encore possible de trouver des pièces travaillées avec soin, mais les beaux jours de la poterie indienne touchent à leur fin.
La vannerie:
La vannerie est l'art de fabriquer des objets en osier, rotin ou jonc.
Lorsque les Indiens du sud-ouest eurent appris à planter, à cultiver et à récolter le maïs, le cours de leur vie fut transformé. Pour faire pousser des plantes, il leur fallait rester au même endroit. Ils se mirent à concevoir des outils pour transporter l'eau et des méthodes pour moissonner les champs. Le premier maïs cultivé provenait de plantes sauvages ; il était aussi dur que du silex. Ils se mirent aussi à cultiver le coton et apprirent à tisser pour le transformer en vêtements. Pour rassembler et porter les grains, ils s'essayèrent à la fabrication de multiples sortes de récipients et containers. Ils utilisaient des herbes, des joncs, des lianes, les nouant et les tressant pour confectionner des ustensiles ressemblant à des besaces. Avec le temps, ils appliquèrent ce savoir-faire à d'autres facettes de leur existence, fabriquèrent des sacs, des paniers, des écharpes, des ceintures et des bandeaux de tête, puis ils entreprirent de tisser du vêtement et des couvertures.

Les paniers devinrent des corbeilles, des vasques et des pots pour recueillir la nourriture et transporter des charges. Dans leurs paniers tressés imperméables, les Indiens pouvaient verser de l'eau chauffée avec des pierres chaudes. Les paniers à eau, de forme conique, étaient accrochés aux épaules afin que leurs porteurs aient les deux mains libres pour descendre jusqu'au ruisseau ou grimper à un réservoir. Ensuite les Indiens commencèrent à les décorer, d'abord simplement, puis avec des dessins de plus en plus compliqués, des couleurs, des franges, des boutons, et même de minuscules dispositifs produisant des tintements légers et des sons musicaux quand on les portait. Chaque village se distinguait par un style de vannerie propre, par des formes et des dimensions particulières données aux paniers.

Les Apaches fabriquaient des paniers et des plats légers de petite taille qui étaient indestructibles et faciles à porter. Les Hopis fabriquent encore des paniers tressés en osier de bonne qualité, bien que sans comparaison avec ceux du passé. Quant aux Papagos, ils commercialisent avec succès leur vannerie. Ils produisent différentes sortes de paniers, des paniers fermés. Les Papagos ont recours à la fois au tressage et au maillage, et décorent leur travail avec des couleurs naturelles, du noir, du rouge et des ombrages de vert. Les Papagos ont perdu pour leur part presque tout leur savoir-faire. A une époque, ils fabriquaient de magnifiques paniers tressés et décorés. Les Apaches Mescaleros s'efforcent avec peine de restaurer cet artisanat. Les Apaches Jicarillas doivent leur nom à la fabrication de "petits paniers" en forme de bol pour la boisson. Quant aux Navajos, ils fabriquent des paniers ordinaires pour leur propre usage. Le tissage des tapis et des couvertures étant beaucoup plus rentable. A quelques exceptions près, la vannerie chez les Indiens du sud-ouest est devenue un art symbolique. Les Yavapais réalisent des paniers tressés, les Huapais continuent à fabriquer des paniers entrelacés diagonalement, à des dessins géométriques avec des couleurs à base d'aniline. Ainsi, la vannerie authentique du passé possède une valeur inestimable et irremplaçable. Les paniers anciens sont de véritables pièces de collection.
Les jeux et les chants des Indiens d’Amérique :
Les jeux indiens étaient des jeux de formation à la vie sociale. Ces occupations préparaient à la chasse et à la guerre. Le plus souvent, les femmes jouaient aux jeux de hasard et pariaient des mises importantes comme des fourrures, des peaux, des mocassins ou des chevaux ; parfois, elles se proposaient comme esclaves. Hommes et femmes jouaient à la balle au poteau. Ce jeu consistait à lancer une balle pour qu'elle touche un poteau. Les hommes devaient utiliser seulement leurs crosses mais les femmes avaient le droit d'utiliser leurs mains. Le jeu de crosse était redoutable ; il réunissait une centaine de personnes ; les buts pouvaient faire 100 mètres de large. Il fallait faire passer la balle dans les buts adverses. Ces jeux pouvaient devenir des batailles sanglantes qui duraient plusieurs heures et faisaient de nombreux blessés ou mêmes des morts.
Les chants des Indiens d’Amérique :
La musique et la danse caractérisent la culture indienne. Hommes et femmes adoraient chanter et faire de la musique pour plaire aux esprits et favoriser la chance. Pour entrer en communication avec les esprits, on utilisait la musique ; les guerriers appelaient les esprits gardiens, et les chasseurs chantaient pour que la chasse soit bonne. A chaque événement de la vie (naissance, mariage et décès), il existait un chant. Pas très complexes, les chants indiens avaient une mélodie simple ; les notes allaient de l'aigu vers le grave. La personne qui l'avait inventé en était le propriétaire et personne d'autre n'avait le droit de l'interpréter. Une chanson pouvait être transmise par héritage ou être vendue. Les flûtes étaient destinées aux chansons d'amour ; celles-ci étaient fabriquées dans du bois tendre. Les sifflets étaient réservés à la musique guerrière. On se servait des os d'aigles (symboles de courage) pour fabriquer les sifflets. Les tambours exprimaient les battements de cœur des Indiens ; seuls les guerriers les plus valeureux pouvaient en jouer.

D'après les Indiens c'est un oiseau qui a fabriqué le premier tambour. Celui-ci se battit toute la nuit et le matin venu, il se changea en homme. Dans la nature, l'Indien écoutait les sons. Ses connaissances lui permettaient de prévoir le changement du temps, le cri de la mésange signifiait que "l'été arrive" pour les Cheyennes et les Blackfeet (Pieds noirs), par contre si elle avalait la dernière syllabe de son chant, elle avertit d'une tempête.
-Le calumet
Le calumet est une pipe à long tuyau. Fumer était un acte religieux et exceptionnel. Le fourneau était allumé, présenté au ciel, à la terre puis aux quatre points cardinaux et parcourait le cercle des participants dans le sens du déplacement du soleil. 
Le fourneau représentait la terre; le tuyau, tout ce qui vit dans le monde et les plumes d'aigle qui ornait la pipe symbolisait le ciel. La fumée correspondait au souffle du Grand Esprit. 
Fumer soulignait l'unité des êtres présents. Il n'était pas question d'interrompre une telle cérémonie.
La nourriture des Tribus Indiennes d’Amerique"
La viande, le poisson, les graines, les noix, les fruits et de nombreux autres végétaux constituaient la base de la nourriture des Amérindiens du Nord. Le bison était pisté par les chasseurs qui les poursuivaient et les tuaient. Avant l'utilisation du cheval, ils approchaient des animaux recouverts d'une peau de bison. Ils étaient traités avec respect. Les poissons étaient capturés, piégés ou harponnés par les pécheurs de la côte Nord-Est. Les Indiens se nourrissaient de poissons de mer, de phoques et de baleines, de coquillages et de d'œufs puis d'oiseaux ramassés le long des côtes.

Le maïs, les haricots, et les courges étaient les trois principales plantes cultivées par les Indiens d'Amérique du nord. Les outils étaient en bois ou en os. Les hommes labouraient et les femmes semaient. Les Iroquois mangeaient de la viande; de la salade, du potiron et d'épis de mais. Avant midi une famille mangeait qu'une seule fois par jour, assis sur le sol le repas était pris en silence. Les femmes et les enfants mangeaient après les hommes à chaque repas. Les enfants devaient remercier leurs parents. Les femmes préparaient et conservaient le poisson. L'huile de poisson servait de combustible pour la cuisson.

Avec les pièges, les chasseurs du sud-est attrapaient des petits animaux. Ils utilisaient aussi des sarbacanes et des fléchettes empoisonnées. D'autres chassaient à l'aide de bolas.

Habits, bijoux et coiffes des Indiens d’Amérique :
Les Amérindiens ne portaient pas tous des tuniques à franges, des coiffes avec des plumes et des cheveux nattés. Cette tenue correspondait plutôt à la tenue d'été de certaines tribus des Plaines. Les vêtements chauds étaient surtout portés par les Indiens du Nord mais ceux du Sud étaient peu vêtus. Les tribus de chasseurs produisaient des habits de fourrure et de cuir, tandis que les tribus d'agriculteurs employaient les fibres végétales.
Les vêtements
Les hommes des Grandes Plaines portaient seulement une pièce de peau de daim passée entre les jambes et maintenu par une ceinture. En hiver, ils chaussaient des guêtres et revêtaient une tunique longue descendant jusqu'aux genoux. Les protections des femmes étaient retenues par des liens de cuirs placés aux genoux. Leurs robes étaient souvent composées de deux pièces de cuirs cousues ensemble. Dans les régions du nord, aussi bien les femmes que les hommes portaient des robes en cuir de bisons. Les enfants ne portaient rien en été, mais se couvraient en hiver des mêmes vêtements que ceux des adultes. Les tuniques, les robes et les guêtres étaient souvent décorées.

Les habits devaient être souples. Ce travail était fait par les femmes qui lavaient les peaux dans une mixture à base de cervelle, de foie et de graisse. Elles les trempaient ensuite dans de l'eau puis les étiraient, les tiraillaient, et pouvait également les mâchaient pour leur donner de la souplesse.

Les Tlingits, comme d'autres tribus de Nord Ouest, vivaient simplement. Pendant l'hiver, les fêtes et les divertissements étaient nombreux. Il pleuvait souvent. Les Indiens portaient des tuniques qui séchaient rapidement et des chapeaux imperméables finement tissés en fibres de sapin. Les Chumashs vivaient près de la côte de Californie dans une région aux températures chaudes donnant d'importantes ressources alimentaires. Sur une longue tunique décorée de coquillages, les femmes portaient deux tabliers en daim ceints autour de la taille. Elles se peignaient le visage pour montrer à quelle famille elles appartenaient. Les guerriers mohawks portaient des pagnes à franges autour de la taille des protèges chaussures et des mocassins. Pour signaler leurs bravoures au cours des batailles, ils se faisaient des tatouages sur leurs visages.
Les bijoux des Indiens d’Amérique :
Les bijoux et l'ornement étaient faits à partir de différents matériaux. Les tribus côtières utilisaient des plumes d'oiseaux et des substances végétales ou minérales. Les Indiens du Nord fabriquaient des colliers de cuivre tandis que ceux du Sud travaillaient l'argent. Les perles de verres très appréciées étaient apportées par les Européens. Leur fabrication était faite à partir de matériaux bruts ; le travail était long et difficile. Les perles les plus précieuses étaient les wampoums, qui étaient faites à partir de coquillages et se fabriquaient dans le Nord. On les utilisait pour lutter contres les maladies, comme monnaie d'échange, comme décorations ou encore même pour envoyer des messages.
Les coiffes des Indiens d’Amérique :
Pour la guerre, les coiffures étaient réalisées avec des plumes d'aigles. Grâce à cet oiseau, les guerriers pouvaient ainsi prouver leur bravoure en imitant sa parure. Avec leurs exploits, ils taillaient et coloraient leurs plumes. Les styles de coiffes affirmaient leurs personnalités, et faisaient ressortir les traditions des tribus. Certains groupes trempaient leurs cheveux dans la boue pour les sculpter ensuite de façon soignée. Beaucoup de guerriers se rasaient la tête pour avoir l'air plus terrifiant et fixaient une touffe de poils d'animaux, c'était une sorte de crinière. Pour se raser la tête, ils se servaient de coquillages et également de bois et d'os pour fabriquer des pinces.

Les chapeaux étaient fabriqués par de nombreuses tribus à partir de plusieurs matériaux. Les Indiens de Californie utilisaient des fibres de roseau pour fabriquer leurs couvre chefs qu'ils décoraient avec des coquelicots. Sur la côte nord ouest les chapeaux étaient en écorces de cèdre. Sur les hauts plateaux à l'ouest des montagnes Rocheuses dans une région froide, vivaient les Nez Percés. Les guerriers portaient des queues d'hermines sur leurs casques décorés de cornes de bisons.
Les peintures sur le corps:
Les peintures sur le corps étaient réalisées avec une poudre colorée, de l'ocre mélangé avec de la graisse animale. Les couleurs et les motifs étaient spécifiques à chaque tribu et racontaient leurs exploits ou leurs espoirs. Les tatouages étaient portés par les habitants des régions chaudes de la Californie qui portaient peu de vêtements.
La chasse aux bisons par les Indiens d’Amérique :
Les Indiens des plaines devaient se nourrir se vêtir et s'abriter grâce aux bisons. C'était au printemps que les bisons envahissaient les plaines d'Amérique du Nord. Avant la chasse, les Indiens se purifiaient et parlaient avec leur esprit protecteur. La chasse aux bisons commençait toujours par une prière. Avant l'attaque, les chasseurs s'allégeaient au maximum puis fonçaient en ligne droite sur leurs chevaux spécialement entraînés, en évitant de couper la trajectoire d'un bison. Pour tuer les bisons, il faut atteindre les centres vitaux, avec une lance ou avec une flèche. Au 17ème siècle, les Indiens profitèrent de ce que des chevaux s'étaient échappés des camps espagnols pour les élever et pour pouvoir mieux s'approcher des bisons.

Les femmes suivaient la chasse et dépeçaient les animaux de leurs maris identifiables aux flèches. Pendant le dépeçage, on récompensait le plus brave chasseur en lui offrant la langue ou le foie: parties les plus délicates de l'animal. Les chasseurs remerciaient leurs proies car l'esprit de l'animal était sensé s'attarder après la mort pour s'assurer que les os étaient traités respectueusement.
Dans le bison, tout est bon. La chair servait à nourrir les tribus indiennes. Les femmes et les enfants étaient chargés de dépouiller les animaux. La nourriture ne pouvait pas être gaspillée. La viande était séchée et la graisse servait pour faire du pemmican qui nourrissait fortement les Indiens. La peau était lavée et les poils enlevés pour être mis par terre. Les peaux du bison étaient nettoyées avec un mélange de cervelle. Les os du bison servaient d'outil pour travailler la peau utile pour les habits, les couvertures et le tipi.
La SOCIETE chez les Indiens d’Amérique : 
Chez les Indiens, plusieurs familles de même parenté étaient regroupées en clans et l'autorité était partagée entre les chasseurs.
Les femmes possédaient un statut inférieur. Véritable souverain, le chef était entouré de respect et d'honneur. Les Natchez le considéraient même comme le fils du soleil. Le clan demeure l'organisation la plus fréquente au sein de la société indienne. Ses membres sont les descendants d'un ancêtre commun et se disent ototeman " il est de ma parenté " (le terme " totem " vient de ce mot) en parlant les uns des autres. Les Indiens du même clan se considéraient comme parents, s'entraidaient et ne se mariaient pas entre eux.
La position hiérarchique d'un membre du clan était déterminée en fonction de son habileté à la chasse, de son courage à la guerre ou de ses pouvoirs de magicien. Le chef est choisi pour sa générosité et ses dons. Les tribus entretenaient des relations étroites entre elles, établissant des alliances ou provoquant une guerre permettant d'en grouper les rituels. Dans la société, chacun avait un rôle déterminé, aussi dès son plus jeune âge, l'enfant apprenait que toute connaissance entraînait une responsabilité. Il existait deux types de sociétés:
~ le système patrilinéaire, c'est-à-dire que le rôle de l'homme était dominant (chasseur et guerrier); ceci était surtout le fait des tribus nomades des Grandes Plaines. ~ le système matrilinéaire était largement répandu chez les sédentaires de l'Est et de l'Ouest. L'époux habitait chez sa femme. Les femmes étaient les gardiennes des compétences sociales (dans la mythologie, la femme aurait créé l'homme pour être son compagnon). Aux hommes revenait la responsabilité de maintenir en vie la tribu. Dans certaines tribus, le chef était désigné par la plus ancienne femme de la tribu; dans d'autres certaines participaient aux conseils de guerre. Indépendamment de cela, les hommes dirigeaient les tribus. Chaque peuple avait "sa police" et son chaman. Celui-ci guérissait, veillait à la bonne moralité de la jeunesse et guidait les actions de la tribu mais ce n'était pas un sorcier. Il disposait de pouvoirs et de secrets transmis de chaman à chaman.

Les jeunes découvraient assez tôt la sexualité. Les familles montraient une grande tolérance dans les rencontres et les expériences sexuelles. Certains mariages étaient arrangés mais en général, les jeunes se faisaient la cour, tombaient amoureux et parfois fuguaient ensemble. Un homme pouvait avoir une deuxième épouse; la première était souvent heureuse de pouvoir ainsi partager les travaux domestiques. Dans les tribus du nord-est, le mariage à l'essai était pratiqué pendant une courte période. Le divorce était possible; il suffisait pour l'un des conjoints de jeter les biens de l'autre hors de la demeure commune! Les Indiens acceptaient le fait que certains d'entre eux s'habillaient en femme, exerçaient des travaux féminins et respectaient leur choix d'appartenir à l'univers féminin. La vie était une sorte de promenade terrestre, la mort était considérée comme un changement de chemin. Chez les Indiens des Plaines, les proches parents s'entaillaient les bras et les jambes pour exprimer leur chagrin. Les biens des défunts étaient brûlés. Les morts étaient suspendus soit aux arbres soit à des poteaux puis enterrés ou incinérés. Le nom du défunt n'était jamais prononcé pour lui permettre de reposer en paix.
La communication chez les Indiens d’Amérique :
Quand Colomb découvrit l'Amérique, 840 000 Indiens vivaient sur le territoire actuel des Etats-Unis et parlaient près de 300 langues. Quatre cent ans plus tard, ils étaient réduits à 243 mille. Aujourd'hui, ils sont 900 mille dont 440 mille Indiens qui continuent à vivre sur leur terre natale. Si on prend l'exemple des Indiens du désert et ceux des Grands lacs ou marécages de Floride, on peut constater qu'ils n'ont presque pas de points communs. Les tribus ne parlaient donc pas toutes la même langue. C'est pourquoi les Indiens ont appris le langage des signes pour pouvoir se comprendre.

Les noms indiens étaient donnés en fonction d'un événement spécifique qui avait lieu dans la vie de l'individu A sa naissance, l'enfant recevait un nom lié à un événement marquant (exemple: Etoile du matin pour un enfant né à l'aube). On raconte qu'un poulain emballé pénétra dans le tipi où accouchait une femme sioux: L'enfant fut appelé Crazy Horse en anglais (Cheval fou). Cet enfant deviendra le plus grand chef indien. Il se pouvait que le nom attribué à la naissance change à la suite d'un événement voire d'une transformation physique; ainsi l'espiègle Blaireau sauteur devint le grand Sitting Bull. Le nom attribué aux filles était plutôt poétique ; celui des garçons...loin d'être flatteur! A eux de se forger un nom en fonction de leur personnalité. Les Américains ont traduit les noms indiens dans leur langue; il était pour eux plus simple de prononcer Sitting Bull que Totanka Yotanka.
Les signaux de fumée étaient envoyés par les chasseurs et les guerriers des plaines. En utilisant une couverture mise au-dessus d'un feu, ils faisaient de la fumée pour signaler la présence d'un troupeau de bisons ou d'un ennemi qui était près du camp.
-La " belle parole "
Au XVII siècle, parmi les Hurons, un missionnaire assista à une scène étrange. Un Indien se leva, et après quelques mots, il commença à chanter, alors que ses compagnons répondaient comme dans une scène de théâtre antique ; il fit des milliers de geste, regarda le ciel, s'émerveilla du soleil. Il dansa pour le plaisir ; en un mot, il se montra un excellent acteur et chacun admit que cet homme était éloquent.
Dans le monde indien, toute cérémonie est prétexte à un discours, formules accompagnées de gestes entrecoupés de chants et de danses. La langue a quelque chose de magique qui séduit, et le chant envoûte les esprits. L'Indien est avant tout un "homme de la parole" qui ne connaissait pas l'écriture. Toutefois, la communication ne se limitait pas à la langue : couleurs et tatouages avaient une signification.
Les langues indiennes étaient donc parlées mais nom écrites. Pendant longtemps, les traditions des Indiens et leur histoire se sont transmises oralement. Ils avaient une bonne mémoire et étaient forts pour raconter les histoires.
Les pictogrammes étaient peints sur le cuir ou gravés dans du bois. Certains peuples du nord-est établissaient des calendriers. Les pictogrammes et les idéogrammes étaient couramment utilisés avant de rencontrer pour la première fois des Blancs. Les pictogrammes sont des dessins représentant des choses réelles tandis que les idéogrammes figurent des idées abstraites ou des sentiments.
Les chroniques tribales rapportent les événements passés et l'histoire d'une tribu, elles racontent, par exemple, la survenu d'une épidémie, le passage d'une comète on les grandes chasses au bison. Les Indiens des plaines peignaient ces récits sur des peaux de bison.
Par contre, l'alphabet cherokee de Sequoyah était la forme écrite de la langue indienne. Sequoyah (1760-1843) rêvait de donner à son peuple l'écriture possédée par les Européens. Les hommes, femmes et enfants apprirent à lire et à écrire et les Cherokees faisaient leurs journaux.
Depuis, les linguistes ont rédigé des dictionnaires et grammaires indiennes. Plusieurs universités américaines et européennes offrent aujourd'hui des cours d'indien à leurs étudiants.
-Le Totem
OTOTEMA signifie: "il est de ma parenté". Ce mât sculpté qui orne le centre des villages (surtout au Nord-Ouest de l'Amérique du nord) est le moyen de communiquer avec le Grand Esprit. Il représente le plus souvent un animal censé être l'ancêtre du clan, ici un corbeau. Les tribus se divisaient en clans; certains sont des aigles, d'autres des ours, des élans... Les Indiens portaient leur "carte d'identité": griffes d'ours, plumes de corbeau...En règle générale, le mariage était interdit entre les membres d'un même totem pour éviter les mariages consanguins. Chez les nomades, le totem était un poteau sculpté réduit à sa plus simple expression. La situation pouvait être très délicate dans un conflit entre Cheyennes et Pawnees par exemple lorsque les deux "aigles" des deux camps devaient s'affronter ; dans ce cas, ils essayaient de s'éviter.
La guerre chez les Indiens d’Amérique : 
-Le sens de la guerre
La défense de la tribu dépendait de tous les guerriers. Ces derniers possédaient des armes qu'ils fabriquaient eux-mêmes. La position d'un homme dans sa tribu dépendait de ses exploits guerriers. Tuer un ennemi ou prendre des territoires n'était pas ce qui leur venait en premier à l'esprit. Ce qu'ils cherchaient à la guerre, c'était la gloire, faire des prisonniers, enlever des femmes, gagner des trophées. Les chefs se battaient entre eux parfois jusqu'à la mort pour prendre des droits comme celui de s'approprier des territoires de chasse.

Les tribus de la côte nord-ouest prenaient la guerre comme un moyen de prendre des esclaves qui étaient revendus. Les Apaches du sud-ouest étaient forts dans l'art de la razzia. C'était aussi courant chez les Indiens des Plaines. Un Sioux portait une plume toute droite à l'arrière de son bandeau ; cela signifiait qu'il avait tué un ennemi à la force de ses mains. Pour les Indiens des plaines, lors d'un affrontement, un " coup " signifiait toucher un homme ou lui prendre son bouclier. Ce " coup " avait plus de valeur que tuer un adversaire. Seuls les Indiens des Plaines faisaient ce langage des plumes. Certains historiens pensent que le port de la plume est venu du Brésil au XVII siècle.

De leur côté, les Iroquois pensaient que la mort d'un guerrier abaissait la mémoire du clan et faisaient "la guerre du deuil". Lors d'un raid, ils ramenaient des captifs ; l'un d'entre eux sera adopté par la famille du mort. L'homme prendra sa place dans le clan. La famille lui donnait son amour et le considérait comme un Iroquois.
-Les armes chez les Indiens d’Amérique
L'arc était l'arme préférée des Indiens. Ils le fabriquaient avec du bois de frêne. Les flèches avaient une portée de 100 mètres. Les boucliers avaient des dessins magiques pour leur porter chance ; ils étaient sacrés. Les tomahawks (sorte de hache) étaient des armes très puissantes ; ils pouvaient être lancés.

Le choc des cultures chez les Indiens d’Amérique :
On comprendra que l'affrontement entre Européens et Indiens ne pouvait tourner qu'au désavantage de ces derniers. D'une part, les uns avaient des armes de jet, les autres possédaient des armes à feu ; d'autre part la façon de faire la guerre n'était pas la même . Les Européens tuaient pour posséder, les Indiens combattaient pour la gloire. Quelle ne fut pas la surprise des soldats américains de voir traverser leur campement par un groupe d'Indiens sans qu'il y ait de mort ! Pour eux, l'essentiel était d'avoir surpris l'ennemi. Les choses allaient pourtant changer. Quand les Indiens virent les Européens massacrer leurs femmes, leurs enfants, détruire la base de leur vie ; ils adoptèrent la méthode européenne : détruire. La cuisante défaite de l'armée américaine commandée par Custer à Little Bighorn en est le plus terrible exemple.
Les transports chez les Indiens d’Amérique :
Avant l'introduction des chevaux, les Indiens se déplaçaient en marchant Pour porter des objets, les Indiens disposaient d'un ensemble de sacs et de corbeilles.
Les transports par voie d'eau
Le long de la côte Nord-est, des canots de mer étaient construits par les tribus. Ceux-ci étaient fabriqués dans un large tronc de cèdre qui leur permettait de naviguer en pleine mer. Certains pouvaient transporter jusqu'à soixante personnes. 
Les embarcations étaient pour la pêche. La hache de pierre et d'os puis l'herminette était nécessaire à la fabrication d'un canoë. Les pierres brûlantes et l'eau assouplissaient le bois. Pour la navigation en rivière, le canoë était en peau de bison. 
Le commerce était la principale raison des déplacements sauf pour les Indiens nomades des plaines qui suivaient les troupeaux de bisons. Les Chumashs du sud de la Californie construisaient des barques de planches pour les voyages maritimes. 
Les planches étaient taillées et assemblées par des fibres végétales ou du cuir ; cette coque était rendue étanche. En cas de manque de produit, les prix grimpaient. Les peaux de bison, les colliers de griffes d'ours et les pointes de flèches servaient de monnaie d'échange. 
Le canoë en roseau était également utilisé par les Indiens de Californie. Ils étaient constitués de bottes de roseaux assemblées.

Pour faire face aux différentes conditions de navigation, les Indiens construisaient des bateaux de formes différentes. Pour transporter des objets, il fallait de bateaux de taille plus importante. L'écorce du bouleau servait beaucoup dans la fabrication des bateaux. Délicatement, il fallait détacher les neuf couches d'écorce qui recouvraient les troncs Pour la fabrication d'un canoë, l'écorce utilisée était prélevée au printemps, lorsque la couche extérieure a le plus d'épaisseur. Elle était ensuite plaquée sur une armature en bois de cèdre. Les pièces étaient maintenues ensemble par une couche de résine de pin qui devenait dure et résistante en séchant et rendait l'embarcation étanche. Les pagaies étaient en bois Pour l'ancre on utilisait des pierres, pour l'écope, des coquillages et pour les cordes, des fibres végétales, ou des bandes de cuir. Les Indiens d'Amérique du Nord ne connaissaient pas les voiles car il n'en avait pas besoin. Facilement transportables les canoës en bouleau étaient très légers.
Les transports par voie de terre chez les Indiens d’Amérique :
Il y a 400 ans avant l'introduction du cheval en Amérique du nord, tous les trajets étaient effectués à pied. Les femmes ou les chiens tiraient une petite charrette sans roues appelée travois. Les Indiens nomades qui suivaient les troupeaux de bisons à pied ne pouvaient parcourir que 10 kilomètres par jour environ. Par la suite le cheval fut utilisé lors des batailles pour chasser le bison et pour tirer les travois. Leur distance de déplacement pouvait alors atteindre 50 kilomètres par jour. Pour les femmes qui n'avaient plus à porter de lourdes charges, la vie était plus facile sur les travois. Les jeunes enfants étaient transportées pour empêcher la chute des objets ou des passagers ; une cage en bois était posée par leur mère ; les bébés étaient portés dans une sorte de berceau. Les selles et les brides étaient en cuir et en poil de bison. Pour diriger les chevaux, les Indiens des plaines n'utilisaient qu'une simple bride enroulée autour du museau. Leur selle était en cuir garnie de poil de bison. Pendant la chasse ou le combat, ils montaient soit à cru, soit sur une selle tapissée de cuir. Les femmes avait des selles en bois recouverts de cuir vert Les étriers étaient façonnés dans du bois. Les femmes fabriquaient les travois.
La vie spirituelle chez les Indiens d’Amérique :
-Le Grand Esprit 
Le monde invisible des esprits était bien réel chez les Indiens d'Amérique du nord, qu'il s'agisse du lever du soleil, de succès remportés à la chasse, de la santé des enfants. A leurs yeux, le monde est sacré et bon. La nature est vénérée et les animaux respectés. 
Les Indiens considéraient les animaux comme leurs égaux et leur parlaient comme aux êtres humains. Ce même respect était voué aux astres, aux montagnes, aux rivières et aux forêts. 
Toutes les tribus indiennes voyaient la création du monde comme l'œuvre d'un "Grand Esprit" ( Wakan Tanka ou Usen). 
Ce Grand Esprit et ses semblables seraient les survivants d'une espèce disparue protégeant leurs peuples. Certains prenaient l'aspect de monstres redoutés. Survint l'Esprit contraire : le coyote qui créa la maladie et la mort dont fut victime son propre fils. Depuis, le hurlement du coyote est considéré comme un cri de douleur.
Des légendes pour la naissance du monde chez les Indiens :
La création du monde était racontée dans toutes les tribus. Les Pueblos croyaient qu'il avait été crée par la grand-mère araignée. Les tribus du Grand plateau étaient persuadées que l'existence du monde était due à une farce de leur dieu coyote. Quant aux Indiens du sud-est, ils y voyaient l'œuvre du maître du souffle qui vit là-haut.
Avoir des visions:
Les visions et les rêves passaient pour les messages des Esprits. L'homme-médecine, à la fois prêtre, magicien et médecin, était là pour interpréter les visions et les rêves. Chez les Iroquois, une vie exemplaire permettait d'acquérir le "Manitou" ensemble des qualités que possédait la nature donc la sagesse. Il y avait un moyen d'acquérir de la puissance auprès des esprits sans avoir recours à l'homme médecine ou chaman. Un homme s'isolait, jeûnait, se mutilait même pour accéder à ces visions. De faux masques étaient fabriqués par les chamans chez les Iroquois ; ces derniers étaient persuadés que les maladies étaient causées par des esprits sans corps au visage horrible. Une vie rythmée par les dieux Zunis et Hopis pensaient que le fonctionnement du monde dépendait d'un fragile équilibre entre tous les êtres, chacun ayant sa place et son rôle à jouer dans le maintien de l'harmonie de la nature. Ce grand nombre de divinités a conduit les Hopis à créer des confréries dont la charge est d'organiser une cérémonie spécifique. Avant chaque fête, on choisit une plume d'aigle comme plume de prière, le paho. On prépare aussi les bâtons sacrés, les momgko. Le chef des danseurs invoque les pluies bienfaisantes : "O homme, réveillez-vous, ouvrez les eux, soyez comme l'enfant de la vie, vigoureux et gai. Accourez nuages, de toutes les directions ".

En décembre les katchinas, danseurs masqués itinérants symbolisant des dieux, arrivent lors de la fête de Soyal. En février, durant le Powamu, la fête de la germination, les katinas réveillent la terre endormie en dansant pour aider les enfants et les haricots à pousser. En juillet la fête de Niman marque le départ des katchinas. Au cours de l'été, les cérémonies se succèdent. Les notaskas avec leur long museau de bois impressionnent les enfants terrorisés par l'arrivée de ces masques effrayants dans le village.
-Le chaman Qui est-il ?
Considéré à tort par les Européens comme un sorcier, le chaman est avant tout le guérisseur qui prépare des pansements à partir de plantes et de graisse d'ours. Il traite les morsures de serpent et soulage la douleur avec de l'écorce de saule. Certains portaient des masques pour lutter contre les maladies. Les Navajos pensaient que les Chamans pouvaient jeter des sorts et même tuer à distance. Le chaman pouvait prédire l'avenir et même entrer en contact avec les esprits se risquant " au pays des morts " pour ramener une âme. Dans tous les cas, l'intervention du chaman n'est jamais gratuite.

Le maître apprend au jeune enfant à lire les signes de la nature et à sélectionner les plantes. Le jeune chaman se compose un sac médecine où se trouvent talismans et bâton tonnerre. Des couleurs et des motifs de peinture soigneusement choisis par le chaman se dégage un pouvoir magique. La maison du maître du chaman se situe juste à l'endroit où reposent ses ancêtres.
Partie 2:
Les Légendes des INDIENS d’Amérique :
La situation était grave. Depuis de nombreuses lunes, les troupeaux étaient décimés par un chasseur indien. Réunis, les bisons décidèrent de mettre au point un plan pour empêcher leur ennemi de nuire.
Le chasseur indien partit à la chasse ; il rencontra une jeune fille radieuse. Il lui parla et oublia soudain sa passion pour la chasse. Il apprit qu'elle s'appelait Chevelure soyeuse. Très amoureux, il la demanda en mariage Chevelure soyeuse accepta mais elle mit une condition : il ne devra jamais parler des parents de la jeune femme. L'homme accepta. Ils se marièrent et vécurent heureux.
Amoureux, l'homme n'alla presque plus à la chasse. Il se montrait respectueux de sa promesse ; c'est elle qui rompit le silence. Elle voulut revoir sa famille ; il accompagna Chevelure soyeuse. Ils prirent la route et marchèrent longtemps puis gravirent plusieurs montagnes. Enfin, quand ils arrivèrent en haut d'une montagne, la jeune femme lui dit que sa famille habitait derrière cette montagne. Chevelure soyeuse transforma alors son mari en bison et peu de temps après, elle se transforma aussi. Ils avancèrent et arrivèrent dans une prairie occupée par des dizaines de milliers de bisons. "C'est ma famille, dit la jeune fille ; je veux te réconcilier avec eux". Plus ils avancèrent dans la prairie et plus les autres bisons formèrent un cercle autour d'eux. Un long silence pesa ; les bisons avaient reconnu leur ennemi.
Pour faire la paix avec les bisons, il devait passer une épreuve : faire une course avec dix jeunes bisons. S'il se faisait battre, il devra mourir et s'il gagnait, il sera admis dans le troupeau. Sa victoire était impossible car ses adversaires étaient des champions. Chevelure soyeuse lui donna quatre objets : une pierre, un vase, une racine et une corde d'arc. Tout le monde attendait avec impatience le départ de la course, le signal fut donné. Les autres bisons gagnèrent du terrain, l'homme reprit de l'avance. Il jeta derrière lui la racine et une muraille de buissons s'éleva ; les autres bisons prirent du retard. Il jeta ensuite la pierre qui se transforma en rocaille… des bisons tombèrent. Ses adversaires le rattrapèrent mais il jeta une corde qui se transforma en un large et profond trou. Enfin il franchit la ligne d'arrivée, il fut appelé au conseil et changea de nom. A partir de maintenant, on l'appela l'Ami des bisons. Il y eut une grande fête en son honneur. L'Ami des bisons et Chevelure soyeuse vécurent heureux dans la prairie.

-Le monde des esprits pour les Indiens d’Amérique :
Il était une fois, l'homme médecine, enfoui dans son chagrin, voulait retrouver sa fille unique qui était morte peu de temps avant et qui se trouvait dans le monde des esprits. Alors l'homme médecine réunit ses amis. Mais le problème était qu'ils ne savaient pas où se trouvait ce monde. Alors, il alla sur la tombe de ses ancêtres et lui demanda où se trouvait Winabojo qui avait des pouvoirs extraordinaires. Ses ancêtres lui dirent qu'il se trouvait sur une île dans la direction du soleil levant. Il réunit ses compagnons et partir vers l'île. Enfin arrivés sur l'île, ils virent Winabojo, on aurait dit qu'il se métamorphosait. Winabojo leur indiqua le chemin du monde des esprits. Enfin, ils arrivèrent dans le monde des esprits. Pendant quatre jours, ils ne virent pas la fille de l'homme médecine et le quatrième soir une fille apparut. L'homme médecine la reconnut malgré son visage voilé. Il la mit dans un sac et parti. Les esprits leur dirent où aller. Ils arrivèrent, déposèrent le sac dans une tente et l'homme médecine entendit sa fille parler. Il la libéra et grâce à l'amour, sa fille fut ressuscitée.
Le fils de l'orage et son mythe chez les Indiens d’Amérique :
La silhouette gigantesque d'un dragon se découpa dans le ciel. Il fit sa voix menaçante et gronda à l'adresse de la pauvre femme qui tremblait à ses pieds : " Ainsi tu prétends n'avoir plus d'enfant à me donner en pâture? "...

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Extrait:1
INDIENS D’AMERIQUE & CARAΪBE : CHUTE DEMOGRAPHIQUE OU GENOCIDE ?
La Race Indienne de peau rouge, cette portion d’Habitants inoffensifs, candides, naïfs d’origine d’Amérique et du Caraïbe qui circulait à presque peau nue passe comme une lettre à la poste dans l’histoire de l’humanité tout entière. Bien Avant l’époque précolombienne, ce peuple vivait dans la paisibilité, dans l’harmonie. Avec l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique notamment dans la Caraïbe en 1492, le cours de l’histoire colonisatrice allait changer le train de vie de cette race humaine orageusement. Ses traces passent comme un coup d’éclair sur la planète terre telle qu’il n’existe presqu’aucune aujourd’hui. 
Beaucoup se prétendent parler de sa génocide, d’autres parlent de sa chute démographique excusant toute implication des pays colonisateurs dans sa disparition. 
Les Hommes de sciences, les Analystes et les Historiens ne semblent pas d’accord sur son éventuel génocide. Pour l’histoire et pour la vérité, on se prête le flanc d’une analyse minutieuse des faits et des recherches historique pour mieux fixer la part des choses. Existait-il un éventuel génocide ou une chute démographique ? 
Beaucoup soupçonnent dans le « génocide » des Indiens d’Amérique et de la Caraïbe par les Français, les Anglais, les Espagnols et, plus tard, les Américains. Mais ceci n’est pas du tout confirmé par les historiens, archéologues, mémorialistes et analystes. Des carnages, des hécatombes, des boucheries furent commis par les deux camps : Camps des pays colonisateurs et ceux des Indiens mais en réalité ce sont bien les contaminations épidémiques naturelles qui ont assommé le glas des Indiens notamment d’Amérique.
Ces images ci-dessus montrent l’état d’aggravation des Indiens par le ravage des épidémies naturelles et aussi par la variole...
Extrait 2:
Les épidémies, causes et conséquences
Ce sont très absolument les situations de vie (mauvaise) qui ont borné l’expansion des tribus indiennes. Ces situations de vie mauvaise étaient singulièrement provoquées par le nomadisme. 
Malgré l’illusion des caravaniers, vivre dans des pavillons n’est pas le meilleur moyen de rester en bonne santé. Comme le souligne le spécialiste des Indiens Yves Berger, les Indiens avaient de très mauvaises conditions de vie et développaient des maladies qui allaient contribuer à leur écroulement démographique : grippes violentes, encéphalites, maladies des yeux, des poumons, sans compter toutes les maladies véhiculées par les moustiques, par les animaux et par le climat.
On sait que la disparition de tribus indiennes entières a été causée par la variole (petite vérole) arrivée par bateau depuis l’Europe, mais on sait moins que beaucoup d’autres maladies développée avant l’arrivée des Blancs ont contribué à cette catastrophe humanitaire et démographique.
Par exemple, la syphilis a été transmise aux Blancs par les Indiens, elle n’existait pas auparavant sous la forme que l’on connaît aujourd’hui.
Les spécialistes des Indiens ont prouvé que les conditions de vie chez les Indiens étaient très mauvaises et que leur espérance de vie était faible (voir Les Indiens des plaines, Yves Berger/Daniel Dubois, éditions du Rocher, 2000). De plus, les maladies développées en interne ont été décisives dans la chute démographique indienne.
En autre, les colons n’ont pas "amené" la variole, ils l’ont véhiculée sur eux et s’en seraient bien passés. Quatre millions de gens dans le monde mouraient de la variole au moment où elle atteignait l’Amérique, et cela a foudroyé les tribus indiennes. Suite aux accusations lancées par Ward Churchill, un professeur d’extrême gauche (qui compare les victimes du 11-Septembre à des nazis), et au livre écrit par un Hawaïen, des professeurs d’histoire américains ont cherché à déterminer si les Occidentaux avaient donné des couvertures infectées de variole à des Indiens. Il en a résulté que nous ne possédons aucune preuve de tels agissements et que, surtout, une incohérence majeure surgit : comment pouvait-on manipuler un virus sans être infecté ?
La chute démographique des Indiens s’est déroulée bien avant la fin des bisons. Les écorcheurs n’étaient pas encore là dans l’Ouest et des tribus entières s’éteignaient déjà (le virus est entré dans l’Ouest plus vite que les Blancs, par les échanges commerciaux et les guerres tribales qui ont propagé les germes).
Il faut aujourd’hui impérativement revenir au triomphe des faits et des analyses sur celle de la propagande. Les tribus indiennes d’Amérique ont succombé à des épidémies. Leur culture a été ruinée par une guerre de colonisation, certes, mais ils n’ont jamais été exterminés en masse. Cette affirmation ne repose sur aucun fait historique.
Surtout, elle témoigne de deux tendances qui travestissent l’étude historique : le sentiment antioccidental (appelé par le philosophe Pascal Bruckner "le sanglot de l’homme blanc", qui oublie sa propre histoire) et la "course à la mémoire", où chaque peuple défait dispute le titre de victime aux vrais génocides (Juifs, Arméniens, Rwandais). Avec les conséquences funestes que l’on voit aujourd’hui : une banalisation des vrais génocides, mis au même niveau que des pandémies, et un mépris de l’Histoire...
Extrait 3:
Quelle est l’origine des Indiens d’Amérique ?
A la suite d'une glaciation, il y a 40 000 ans, l'extrême nord de la Sibérie était relié à l'Alaska ; le détroit de Béring n'existait pas. Les animaux se sont déplacés vers l'est et le nord, vers l'Asie centrale en direction de la Sibérie. L'isthme reliant l'Asie et l'Amérique du nord était alors un large pont de terre ferme. Et il en fut ainsi pendant des décennies. De nos jours cet isthme a disparu pour laisser la place au détroit de Béring et à l'archipel des îles Diomède. Le détroit n'a que 90 kilomètres de large. Même après la disparition de ce pont de terre, il était facile de franchir cette distance dans des embarcations légères.


C'est grâce aux fouilles préhistoriques qu'on a mis à jour des cimetières. Dans les tumulus Hopewell on distingue plusieurs étages. A chaque fois qu'un personnage important Hopwell était enterré, il l'était toujours avec sa femme et ses esclaves sacrifiés lors de sa mort. A chaque enterrement de ce genre, de nombreux objets rituels sont placés autour de leurs corps et l'accompagnent dans l'au-delà. Certains morts sont recouverts de collier en perles, en coquillages, des feuilles de cuivres et d'or martelé.

Les animaux sacrés des Tribus indiennes d’Amérique
-L'aigle :
L'animal le plus proche de l'Indien était l'aigle, il le nommait " l'oiseau tonnerre ". Il était le contact entre le Grand esprit et les hommes. Dès que l'aigle battait des ailes, il produisait le tonnerre, et ses yeux lançaient des éclairs. Sa fureur provoquait les vents. Ses plumes seront pour les Indiens des plaines l'équivalent de nos plus hautes décorations.
-Le loup
Les Indiens ne connaissaient pas la peur du loup. Le Moyen-âge occidental en a fait un être maléfique : suppôt du diable comme la chouette. De nos jours, beaucoup d'occidentaux vivent encore avec ces idées d'un autre âge. Les Indiens étaient sans doute plus avancés mentalement puisqu'ils le respectaient comme leur égal. Leur vie avait autant de poids que celle d'un loup ! Pourquoi ? Le loup est un chasseur organisé comme les Indiens des plaines. Il y avait donc des rivalités entre les Indiens et les loups, mais pas d'agressivité. Les terrains de chasse étaient vastes ; les loups se rapprochaient souvent des tribus après une grande chasse ; à quoi bon se fatiguer quand le boulot est déjà fait ! Avec l'arrivée des "blancs", les Indiens et les loups ont subi le même sort. Les Indiens survivants ont été parqués dans des réserves et les loups abattus comme les bisons. La "civilisation" était passée par là. Il n y avait pas que les loups et les bisons, il y avait aussi les pumas (félins) et les coyotes (canins), toujours considérés comme nuisibles par l'homme blanc.
-Le corbeau
Pour les Indiens, le corbeau n'a l'esprit ni bon ni mauvais ; pourtant, il insufflait à chacun le mouvement. Le corbeau aurait créé l'humanité et aurait donné le feu aux hommes. Toutes les tribus disaient que sans le corbeau la vie serait triste.
-Le bison, Totanka en sioux (prononcer trotranka)
Le bison (buffalo ou buffle) était l'animal fondamental et vital de l'Indien des plaines. Tout était utilisé pour confectionner : des couvertures, des tipis, des ballons (vessies), des cordes (tendons), des outils (os), des gobelets (cornes), des chasse-mouches (queues)... La viande était rôtie ou mangée en ragoût. Certains morceaux de choix (langue, foie) étaient mangés crus et revenaient aux plus braves. La bouse, séchée, servait de combustible. Ces quelques lignes suffisent à expliquer que les Indiens des plaines vénéraient les bisons pour la vie qu'ils leur donnaient. On comprend aussi l'affrontement qui les opposa aux "blancs" qui décimèrent les troupeaux pour nourrir les ouvriers des chemins de fer ou tout simplement pour "faire un carton" à l'image du sinistre Buffalo Bill.
-Le cheval (grand chien ou chien sacré chez les Sioux)
Avant l'arrivée des "blancs", les Indiens ignoraient le cheval. Ils n'hésitèrent pas à en voler aux "Blancs" ou à capturer les mustangs (chevaux abandonnés par les Espagnols et retournés à l'état sauvage). C'est tout de même plus commode pour chasser le bison. Chez les Indiens, un cheval ne se prêtait pas ! Il faisait toutefois l'enjeu de paris et servait de dot lors d'un mariage. Les femmes pouvaient avoir leur cheval, ce qui les rendait autonomes vis-à-vis du mari. Les propriétaires de chevaux se sentaient supérieurs aux autres. Certaines tribus parvinrent même à créer des espèces rapides et robustes comme l'Appaloosa des Nez Percés. Ce cheval est aujourd'hui le plus apprécié de tout l'ouest des Etats-Unis.
L'habitat des Tribus Indiennes de l’Amérique :
Les températures de l'Amérique du nord varient. Cela dépend des régions. Aux abondantes chutes de neige du nord, s'oppose la chaleur accablante des régions désertiques. Les abris construits en matériaux naturels étaient donc adaptés au climat.
Prenons quelques exemples : Les igloos des Inuits sont construits en forme de dôme. Ils sont fabriqués grâce à des blocs de glaces et de la neige. C'est l'habitation des régions arctiques. Le wickiup est construit de perches de bois recouvertes d'herbe en forme de cône. La maison commune et la maison des Indiens fabriquées grâce à des poutres et des rondins pouvaient abriter vingt familles. Le wigwam est construit par les tribus des Algonkins. Des perches étaient placées en arches soutenues par des rondins recouverts de nattes de roseaux. La hutte de terre était la maison des Navajos et des cultivateurs des plaines. Elle est formée par des poutres recouvertes de terre. Le hogan servait d'abri aux Navajos, il était fait de rondins et de branches soutenues par des pierres et de la boue. Les Pueblos servaient d'abri aux tribus du sud-ouest, construits de boue et de pierres et souvent élevés à flanc de falaise. Le chyle n'est qu'un simple toit soutenu par des poutres au dessus d'un sol, c'est la maison des tribus du sud-est.

La maison de planches est l'abri hivernal des tribus Indiennes du nord-ouest édifié de planches taillées. Les maisons de roseaux se situent dans les régions du sud-ouest en Californie.

Tipi est le mot dakota pour habitation. Les tribus nomades occupaient une grande partie du temps à suivre les bisons dans les vastes plaines. Ils étaient leur principale nourriture dans ces vastes plaines du centre. L’habitat était pratique ; leurs tentes coniques étaient faites d'une douzaine de peaux de bison qui formait un demi-cercle. Lors d'un déplacement, le tipi était traîné par le cheval, sur un brancard : le travois. Les tentes étaient disposées en vastes cercles chez les Indiens des plaines ; l'entrée était orientée à l'est, à l'abri du vent. Leurs tentes étaient chaudes l'hiver et froide l'été ; elles étaient très solides pour résister au vent. Le tripode du tipi était maintenu par un système astucieux composé d'une corde et d'une pierre. Le tipi familial mesurait cinq mètres de haut et cinq mètres de diamètre.

Les Indiens tapissait l'intérieur du tipi avec de la peau décorée qui empêchait l'eau de couler dans la tente. Monter le tipi était le travail des femmes ; elles devaient dresser les perches formant le cône et les réunissaient avec une lanière en cuir vert. La toile était attachée en haut de la dernière perche comme ça, on pouvait la hisser. Le tipi était fixé au sol par des piquets. Quand il faisait chaud, on enlevait le bas de la peau pour que l'air circule. Un écusson de peau était rabattu sur l'ouverture de la porte parfois ornée de l'emblème du propriétaire. Dans les tipis, les Indiens dormaient sur une peau de bison, assis près du feu sur de confortables dossiers de bois. Ils stockaient la nourriture, les médicaments et les vêtements dans des sacs décorés. Le foyer fournissait la chaleur. Les dossiers étaient réservés aux hommes. Les Indiens étaient stricts. Quand le tipi était ouvert, les visiteurs pouvaient entrer, les hommes, les premiers et allaient à droite de leur hôte. Seuls les hommes s'asseyaient les jambes croisées. Les invités devaient apporter leur bol et leur cuillère pour manger. Quand le tipi était fermé les visiteurs ne pouvaient pas entrer et devaient repartir chez eux.
-L'enceinte sacrée
Les Indiens étudiaient l'environnement avant de choisir un campement. Cet endroit devait être surélevé surtout les gros villages d'agriculteurs de l'est. Les villages étaient entourés d'une palissade de 3 mètres de hauteur et au centre, se trouvait l'aire des jeux et des cérémonies. Les familles venaient régulièrement visiter le cimetière qui demeure un lieu sacré. Au nord, à proximité des Grands lacs, étaient des maisons huronnes et iroquoises, mesurant soixante mètres de long sur douze de large. 
Elles pouvaient compter 10 à 20 familles vivant en promiscuité. Ils construisaient des villages et cultivaient des terres. Ils vivaient en groupe et leurs maisons étaient entourées d'une palissade. Au bout de quelques années, ils migraient vers un autre endroit. Pour construire les maisons, on utilisait du bois et des rondins plantés dans le sol. 
Le Chickee des Séminales de Floride était entièrement fabriqué en bois avec des branches du palmier nain. La maison creek possédait des murs en torchis. Le toit était fait en bois avec des perches. En Floride, les Timucans construisaient des cabanes à toit de chaumes du climat tropical. Les Haidas de la côte du nord élevaient des maisons en planches de thuyas. Les Mandans des plaines bâtissaient de solides maisons en terre où se regroupaient plusieurs familles.
L'art indien d’Amérique;
L'art indien était utilisé pour exprimer la peur et les espoirs. Les signes et symboles représentaient les idées, les croyances et les visions qu'ils avaient. Comme les Indiens des Plaines n'arrêtaient pas de se déplacer, ils évitaient de porter sur eux des objets, et aussi des bijoux, contrairement aux sédentaires. 
Pratiquement tous leurs vêtements étaient faits avec de la peau. Les Indiens honoraient l'animal mort en embellissant une peau. Pour les décorer, ils utilisaient des plumes, des piquants de porc-épic, des cheveux avant que l'homme blanc arrive.


Par la suite, les Indiens échangèrent de la peau contre des perles venant d'Europe aux marchands blancs. Les différentes tribus développaient leurs propres combinaisons de couleurs. Les motifs ont souvent été faits d'abstraits et de géométrie. Souvent, c'était les femmes qui faisaient les broderies en perles. Elles brodaient tout, vêtements, mocassins, sacs et berceaux.
Les Indiens faisaient des corbeilles qui leur servaient de berceau, de coffre de stockage, mais aussi pour capturer les oiseaux et les poissons afin de se nourrir. Depuis deux mille ans, les textiles étaient tissés. Au tout début, on n'utilisait pas de métier à tisser, mais les fils étaient obtenus par les fibres végétales ou des poils d'animaux qui étaient par la suite tricotés, tressés, entrelacés grâce à plusieurs techniques. Les teintures étaient obtenues à partir de minéraux et de plantes. Les sols ferreux donnaient des couleurs rouges, jaunes et brunes alors que les sols cuivreux donnaient des colorants bleus ou verts. Le noir était issu du graphite naturel et le blanc, du gypse. Les baies, les racines ou les écorces leur donnaient beaucoup de couleurs. On faisait bouillir les matériaux avec la plante.


Pour chaque tribu, les motifs et les couleurs avaient des significations particulières. Chaque couleur a ses symboles : - Le bleu représente : la femelle, la lune, le ciel, l'eau, le tonnerre, la tristesse. - Le noir signifie : le mâle, le froid, la nuit, la maladie, le mort, le monde souterrain. - Le vert symbolise : la terre, l'été, la pluie, les plantes. - Le rouge représente : la guerre, le jour, le sang, la blessure, le coucher du soleil. -Le blanc se rapporte à l'hiver, la mort, la neige. - Le jaune signifie : le jour, l'aube, le soleil. Les Indiens étaient maîtres dans l'art de la vannerie et de la poterie probablement importée de la région de Mexico.

Les Tlingits étaient un groupe expert en tissage. On ne trouvait ni moutons pour la laine ni plantes de coton, seulement des montagnes et des cèdres autour d'eux. Ils façonnaient des tissus avec des fibres d'écorces de cèdres et des poils de chèvres. Pour faire une couverture, il leur fallait un an. La femme araignée était une déesse qui tissait sa toile pour capturer les nuages. Elle montrait aux hommes comment tisser. Comme motifs de leurs tissus, les tisserands du sud-ouest utilisaient les symboles de la femme araignée. L'eau ne pouvait pas passer à travers la couverture tant la maille était tissée serrée. Les tisserands laissaient obligatoirement de petits défauts dans leurs ouvrages, même s'ils souhaitaient un travail parfait. La perfection signifiait qu'ils n'avaient plus de raison de rester sur terre.
La poterie:
Entre 400 et 700 ans, les Indiens du Sud-ouest se sont mis à fabriquer des pots. Les Indiens façonnaient des pièces, enduisaient l'intérieur de l'argile puis les laissaient sécher à l'air. Ils les préparaient avec des douces. Ils ont commencé à créer des objets de taille et de forme variée pour servir à la cuisson, au lavage des aliments, pour la conservation et le transport. Le travail de poterie est devenu un artisanat. On trouve encore dans le Sud-ouest un art de la poterie d'excellente qualité. Comme pour les autres travaux manuels, la rareté des objets authentiques accentue leur valeur. S'ils sont bons, ils sont chers, qu'ils soient anciens ou récents.
Chez les Indiens du Sud-ouest, ce sont généralement les femmes qui se consacrent à ce travail. Elles emploient la méthode en colombin ; jamais elles n'utilisent de tour. Des bandes d'argile fraîche sont enroulées les unes sur les autres et façonnées pour prendre la forme désirée. Puis l'argile est lissée à l'intérieur et à l'extérieur, polie et enfin décorée. On reproduit des dessins classiques : des serpents stylisés, des oiseaux de pluie triangulaires, des emblèmes, des nuages, du soleil et du vent.

Les pots peuvent être bruns, jaunes, couleur chamois, gris, noirs, ou arborer une combinaison de teintes. Le résultat révèle quel groupe d'Indiens l'a fabriqué. Les nomades navajos, arrivés tard dans le Sud-ouest, ont appris l'art de la poterie au contact des tribus installées dans la région depuis des siècles. Ses couleurs sont généralement chamois ou noir, et elle ne comprend pas de décoration. 
Les Indiens d'Acoma réalisent au contraire des pièces aux parois minces, fragiles, richement décorées. San Ildefonso, le village de la célèbre Maria, est réputé pour ses pots "noir sur noir". La renommée de Santa Clara est due, elle aussi, à ses pots brunis par le feu. La poterie de Zia, elle, se caractérise par ses dessins de nuages, d'oiseaux et ses représentations de l'ancien symbole du soleil (qui a été adopté pour orner le drapeau de l'Etat du Nouveau-Mexique). Le penchant des Hopis pour les masques se reflète dans leur poterie. 
Chez les Hopis comme chez la majorité des Indiens, ce travail est accompli par les femmes. A San Juan, les Indiens réalisent des pièces finement polies, de couleur rouge et noir, avec parfois des dessins incisés. Les Zunis ont pratiquement abandonné ce type d'artisanat et se sont tournés vers le tourisme. Quant aux Indiens de Cochiti, ils fabriquent encore quelques pots qui soit sont ornés de symboles floraux et animaux, soit apparaissent en blanc et brun roux avec des décorations peintes en noir. 
Les Indiens de Maricopa dont la réserve se trouve au sud de Phoenix, réalisent des jarres, de bonne qualité. Chez les Papagos, ces articles sont moins fins et généralement décorés en noir. Il est encore possible de trouver des pièces travaillées avec soin, mais les beaux jours de la poterie indienne touchent à leur fin.
La vannerie:
La vannerie est l'art de fabriquer des objets en osier, rotin ou jonc.
Lorsque les Indiens du sud-ouest eurent appris à planter, à cultiver et à récolter le maïs, le cours de leur vie fut transformé. Pour faire pousser des plantes, il leur fallait rester au même endroit. Ils se mirent à concevoir des outils pour transporter l'eau et des méthodes pour moissonner les champs. Le premier maïs cultivé provenait de plantes sauvages ; il était aussi dur que du silex. Ils se mirent aussi à cultiver le coton et apprirent à tisser pour le transformer en vêtements. Pour rassembler et porter les grains, ils s'essayèrent à la fabrication de multiples sortes de récipients et containers. Ils utilisaient des herbes, des joncs, des lianes, les nouant et les tressant pour confectionner des ustensiles ressemblant à des besaces. Avec le temps, ils appliquèrent ce savoir-faire à d'autres facettes de leur existence, fabriquèrent des sacs, des paniers, des écharpes, des ceintures et des bandeaux de tête, puis ils entreprirent de tisser du vêtement et des couvertures.

Les paniers devinrent des corbeilles, des vasques et des pots pour recueillir la nourriture et transporter des charges. Dans leurs paniers tressés imperméables, les Indiens pouvaient verser de l'eau chauffée avec des pierres chaudes. Les paniers à eau, de forme conique, étaient accrochés aux épaules afin que leurs porteurs aient les deux mains libres pour descendre jusqu'au ruisseau ou grimper à un réservoir. Ensuite les Indiens commencèrent à les décorer, d'abord simplement, puis avec des dessins de plus en plus compliqués, des couleurs, des franges, des boutons, et même de minuscules dispositifs produisant des tintements légers et des sons musicaux quand on les portait. Chaque village se distinguait par un style de vannerie propre, par des formes et des dimensions particulières données aux paniers.

Les Apaches fabriquaient des paniers et des plats légers de petite taille qui étaient indestructibles et faciles à porter. Les Hopis fabriquent encore des paniers tressés en osier de bonne qualité, bien que sans comparaison avec ceux du passé. Quant aux Papagos, ils commercialisent avec succès leur vannerie. Ils produisent différentes sortes de paniers, des paniers fermés. Les Papagos ont recours à la fois au tressage et au maillage, et décorent leur travail avec des couleurs naturelles, du noir, du rouge et des ombrages de vert. Les Papagos ont perdu pour leur part presque tout leur savoir-faire. A une époque, ils fabriquaient de magnifiques paniers tressés et décorés. Les Apaches Mescaleros s'efforcent avec peine de restaurer cet artisanat. Les Apaches Jicarillas doivent leur nom à la fabrication de "petits paniers" en forme de bol pour la boisson. Quant aux Navajos, ils fabriquent des paniers ordinaires pour leur propre usage. Le tissage des tapis et des couvertures étant beaucoup plus rentable. A quelques exceptions près, la vannerie chez les Indiens du sud-ouest est devenue un art symbolique. Les Yavapais réalisent des paniers tressés, les Huapais continuent à fabriquer des paniers entrelacés diagonalement, à des dessins géométriques avec des couleurs à base d'aniline. Ainsi, la vannerie authentique du passé possède une valeur inestimable et irremplaçable. Les paniers anciens sont de véritables pièces de collection.
Les jeux et les chants des Indiens d’Amérique :
Les jeux indiens étaient des jeux de formation à la vie sociale. Ces occupations préparaient à la chasse et à la guerre. Le plus souvent, les femmes jouaient aux jeux de hasard et pariaient des mises importantes comme des fourrures, des peaux, des mocassins ou des chevaux ; parfois, elles se proposaient comme esclaves. Hommes et femmes jouaient à la balle au poteau. Ce jeu consistait à lancer une balle pour qu'elle touche un poteau. Les hommes devaient utiliser seulement leurs crosses mais les femmes avaient le droit d'utiliser leurs mains. Le jeu de crosse était redoutable ; il réunissait une centaine de personnes ; les buts pouvaient faire 100 mètres de large. Il fallait faire passer la balle dans les buts adverses. Ces jeux pouvaient devenir des batailles sanglantes qui duraient plusieurs heures et faisaient de nombreux blessés ou mêmes des morts.
Les chants des Indiens d’Amérique :
La musique et la danse caractérisent la culture indienne. Hommes et femmes adoraient chanter et faire de la musique pour plaire aux esprits et favoriser la chance. Pour entrer en communication avec les esprits, on utilisait la musique ; les guerriers appelaient les esprits gardiens, et les chasseurs chantaient pour que la chasse soit bonne. A chaque événement de la vie (naissance, mariage et décès), il existait un chant. Pas très complexes, les chants indiens avaient une mélodie simple ; les notes allaient de l'aigu vers le grave. La personne qui l'avait inventé en était le propriétaire et personne d'autre n'avait le droit de l'interpréter. Une chanson pouvait être transmise par héritage ou être vendue. Les flûtes étaient destinées aux chansons d'amour ; celles-ci étaient fabriquées dans du bois tendre. Les sifflets étaient réservés à la musique guerrière. On se servait des os d'aigles (symboles de courage) pour fabriquer les sifflets. Les tambours exprimaient les battements de cœur des Indiens ; seuls les guerriers les plus valeureux pouvaient en jouer.

D'après les Indiens c'est un oiseau qui a fabriqué le premier tambour. Celui-ci se battit toute la nuit et le matin venu, il se changea en homme. Dans la nature, l'Indien écoutait les sons. Ses connaissances lui permettaient de prévoir le changement du temps, le cri de la mésange signifiait que "l'été arrive" pour les Cheyennes et les Blackfeet (Pieds noirs), par contre si elle avalait la dernière syllabe de son chant, elle avertit d'une tempête.
-Le calumet
Le calumet est une pipe à long tuyau. Fumer était un acte religieux et exceptionnel. Le fourneau était allumé, présenté au ciel, à la terre puis aux quatre points cardinaux et parcourait le cercle des participants dans le sens du déplacement du soleil. 
Le fourneau représentait la terre; le tuyau, tout ce qui vit dans le monde et les plumes d'aigle qui ornait la pipe symbolisait le ciel. La fumée correspondait au souffle du Grand Esprit. 
Fumer soulignait l'unité des êtres présents. Il n'était pas question d'interrompre une telle cérémonie.
La nourriture des Tribus Indiennes d’Amerique"
La viande, le poisson, les graines, les noix, les fruits et de nombreux autres végétaux constituaient la base de la nourriture des Amérindiens du Nord. Le bison était pisté par les chasseurs qui les poursuivaient et les tuaient. Avant l'utilisation du cheval, ils approchaient des animaux recouverts d'une peau de bison. Ils étaient traités avec respect. Les poissons étaient capturés, piégés ou harponnés par les pécheurs de la côte Nord-Est. Les Indiens se nourrissaient de poissons de mer, de phoques et de baleines, de coquillages et de d'œufs puis d'oiseaux ramassés le long des côtes.

Le maïs, les haricots, et les courges étaient les trois principales plantes cultivées par les Indiens d'Amérique du nord. Les outils étaient en bois ou en os. Les hommes labouraient et les femmes semaient. Les Iroquois mangeaient de la viande; de la salade, du potiron et d'épis de mais. Avant midi une famille mangeait qu'une seule fois par jour, assis sur le sol le repas était pris en silence. Les femmes et les enfants mangeaient après les hommes à chaque repas. Les enfants devaient remercier leurs parents. Les femmes préparaient et conservaient le poisson. L'huile de poisson servait de combustible pour la cuisson.

Avec les pièges, les chasseurs du sud-est attrapaient des petits animaux. Ils utilisaient aussi des sarbacanes et des fléchettes empoisonnées. D'autres chassaient à l'aide de bolas.

Habits, bijoux et coiffes des Indiens d’Amérique :
Les Amérindiens ne portaient pas tous des tuniques à franges, des coiffes avec des plumes et des cheveux nattés. Cette tenue correspondait plutôt à la tenue d'été de certaines tribus des Plaines. Les vêtements chauds étaient surtout portés par les Indiens du Nord mais ceux du Sud étaient peu vêtus. Les tribus de chasseurs produisaient des habits de fourrure et de cuir, tandis que les tribus d'agriculteurs employaient les fibres végétales.
Les vêtements
Les hommes des Grandes Plaines portaient seulement une pièce de peau de daim passée entre les jambes et maintenu par une ceinture. En hiver, ils chaussaient des guêtres et revêtaient une tunique longue descendant jusqu'aux genoux. Les protections des femmes étaient retenues par des liens de cuirs placés aux genoux. Leurs robes étaient souvent composées de deux pièces de cuirs cousues ensemble. Dans les régions du nord, aussi bien les femmes que les hommes portaient des robes en cuir de bisons. Les enfants ne portaient rien en été, mais se couvraient en hiver des mêmes vêtements que ceux des adultes. Les tuniques, les robes et les guêtres étaient souvent décorées.

Les habits devaient être souples. Ce travail était fait par les femmes qui lavaient les peaux dans une mixture à base de cervelle, de foie et de graisse. Elles les trempaient ensuite dans de l'eau puis les étiraient, les tiraillaient, et pouvait également les mâchaient pour leur donner de la souplesse.

Les Tlingits, comme d'autres tribus de Nord Ouest, vivaient simplement. Pendant l'hiver, les fêtes et les divertissements étaient nombreux. Il pleuvait souvent. Les Indiens portaient des tuniques qui séchaient rapidement et des chapeaux imperméables finement tissés en fibres de sapin. Les Chumashs vivaient près de la côte de Californie dans une région aux températures chaudes donnant d'importantes ressources alimentaires. Sur une longue tunique décorée de coquillages, les femmes portaient deux tabliers en daim ceints autour de la taille. Elles se peignaient le visage pour montrer à quelle famille elles appartenaient. Les guerriers mohawks portaient des pagnes à franges autour de la taille des protèges chaussures et des mocassins. Pour signaler leurs bravoures au cours des batailles, ils se faisaient des tatouages sur leurs visages.
Les bijoux des Indiens d’Amérique :
Les bijoux et l'ornement étaient faits à partir de différents matériaux. Les tribus côtières utilisaient des plumes d'oiseaux et des substances végétales ou minérales. Les Indiens du Nord fabriquaient des colliers de cuivre tandis que ceux du Sud travaillaient l'argent. Les perles de verres très appréciées étaient apportées par les Européens. Leur fabrication était faite à partir de matériaux bruts ; le travail était long et difficile. Les perles les plus précieuses étaient les wampoums, qui étaient faites à partir de coquillages et se fabriquaient dans le Nord. On les utilisait pour lutter contres les maladies, comme monnaie d'échange, comme décorations ou encore même pour envoyer des messages.
Les coiffes des Indiens d’Amérique :
Pour la guerre, les coiffures étaient réalisées avec des plumes d'aigles. Grâce à cet oiseau, les guerriers pouvaient ainsi prouver leur bravoure en imitant sa parure. Avec leurs exploits, ils taillaient et coloraient leurs plumes. Les styles de coiffes affirmaient leurs personnalités, et faisaient ressortir les traditions des tribus. Certains groupes trempaient leurs cheveux dans la boue pour les sculpter ensuite de façon soignée. Beaucoup de guerriers se rasaient la tête pour avoir l'air plus terrifiant et fixaient une touffe de poils d'animaux, c'était une sorte de crinière. Pour se raser la tête, ils se servaient de coquillages et également de bois et d'os pour fabriquer des pinces.

Les chapeaux étaient fabriqués par de nombreuses tribus à partir de plusieurs matériaux. Les Indiens de Californie utilisaient des fibres de roseau pour fabriquer leurs couvre chefs qu'ils décoraient avec des coquelicots. Sur la côte nord ouest les chapeaux étaient en écorces de cèdre. Sur les hauts plateaux à l'ouest des montagnes Rocheuses dans une région froide, vivaient les Nez Percés. Les guerriers portaient des queues d'hermines sur leurs casques décorés de cornes de bisons.
Les peintures sur le corps:
Les peintures sur le corps étaient réalisées avec une poudre colorée, de l'ocre mélangé avec de la graisse animale. Les couleurs et les motifs étaient spécifiques à chaque tribu et racontaient leurs exploits ou leurs espoirs. Les tatouages étaient portés par les habitants des régions chaudes de la Californie qui portaient peu de vêtements.
La chasse aux bisons par les Indiens d’Amérique :
Les Indiens des plaines devaient se nourrir se vêtir et s'abriter grâce aux bisons. C'était au printemps que les bisons envahissaient les plaines d'Amérique du Nord. Avant la chasse, les Indiens se purifiaient et parlaient avec leur esprit protecteur. La chasse aux bisons commençait toujours par une prière. Avant l'attaque, les chasseurs s'allégeaient au maximum puis fonçaient en ligne droite sur leurs chevaux spécialement entraînés, en évitant de couper la trajectoire d'un bison. Pour tuer les bisons, il faut atteindre les centres vitaux, avec une lance ou avec une flèche. Au 17ème siècle, les Indiens profitèrent de ce que des chevaux s'étaient échappés des camps espagnols pour les élever et pour pouvoir mieux s'approcher des bisons.

Les femmes suivaient la chasse et dépeçaient les animaux de leurs maris identifiables aux flèches. Pendant le dépeçage, on récompensait le plus brave chasseur en lui offrant la langue ou le foie: parties les plus délicates de l'animal. Les chasseurs remerciaient leurs proies car l'esprit de l'animal était sensé s'attarder après la mort pour s'assurer que les os étaient traités respectueusement.
Dans le bison, tout est bon. La chair servait à nourrir les tribus indiennes. Les femmes et les enfants étaient chargés de dépouiller les animaux. La nourriture ne pouvait pas être gaspillée. La viande était séchée et la graisse servait pour faire du pemmican qui nourrissait fortement les Indiens. La peau était lavée et les poils enlevés pour être mis par terre. Les peaux du bison étaient nettoyées avec un mélange de cervelle. Les os du bison servaient d'outil pour travailler la peau utile pour les habits, les couvertures et le tipi.
La SOCIETE chez les Indiens d’Amérique : 
Chez les Indiens, plusieurs familles de même parenté étaient regroupées en clans et l'autorité était partagée entre les chasseurs.
Les femmes possédaient un statut inférieur. Véritable souverain, le chef était entouré de respect et d'honneur. Les Natchez le considéraient même comme le fils du soleil. Le clan demeure l'organisation la plus fréquente au sein de la société indienne. Ses membres sont les descendants d'un ancêtre commun et se disent ototeman " il est de ma parenté " (le terme " totem " vient de ce mot) en parlant les uns des autres. Les Indiens du même clan se considéraient comme parents, s'entraidaient et ne se mariaient pas entre eux.
La position hiérarchique d'un membre du clan était déterminée en fonction de son habileté à la chasse, de son courage à la guerre ou de ses pouvoirs de magicien. Le chef est choisi pour sa générosité et ses dons. Les tribus entretenaient des relations étroites entre elles, établissant des alliances ou provoquant une guerre permettant d'en grouper les rituels. Dans la société, chacun avait un rôle déterminé, aussi dès son plus jeune âge, l'enfant apprenait que toute connaissance entraînait une responsabilité. Il existait deux types de sociétés:
~ le système patrilinéaire, c'est-à-dire que le rôle de l'homme était dominant (chasseur et guerrier); ceci était surtout le fait des tribus nomades des Grandes Plaines. ~ le système matrilinéaire était largement répandu chez les sédentaires de l'Est et de l'Ouest. L'époux habitait chez sa femme. Les femmes étaient les gardiennes des compétences sociales (dans la mythologie, la femme aurait créé l'homme pour être son compagnon). Aux hommes revenait la responsabilité de maintenir en vie la tribu. Dans certaines tribus, le chef était désigné par la plus ancienne femme de la tribu; dans d'autres certaines participaient aux conseils de guerre. Indépendamment de cela, les hommes dirigeaient les tribus. Chaque peuple avait "sa police" et son chaman. Celui-ci guérissait, veillait à la bonne moralité de la jeunesse et guidait les actions de la tribu mais ce n'était pas un sorcier. Il disposait de pouvoirs et de secrets transmis de chaman à chaman.

Les jeunes découvraient assez tôt la sexualité. Les familles montraient une grande tolérance dans les rencontres et les expériences sexuelles. Certains mariages étaient arrangés mais en général, les jeunes se faisaient la cour, tombaient amoureux et parfois fuguaient ensemble. Un homme pouvait avoir une deuxième épouse; la première était souvent heureuse de pouvoir ainsi partager les travaux domestiques. Dans les tribus du nord-est, le mariage à l'essai était pratiqué pendant une courte période. Le divorce était possible; il suffisait pour l'un des conjoints de jeter les biens de l'autre hors de la demeure commune! Les Indiens acceptaient le fait que certains d'entre eux s'habillaient en femme, exerçaient des travaux féminins et respectaient leur choix d'appartenir à l'univers féminin. La vie était une sorte de promenade terrestre, la mort était considérée comme un changement de chemin. Chez les Indiens des Plaines, les proches parents s'entaillaient les bras et les jambes pour exprimer leur chagrin. Les biens des défunts étaient brûlés. Les morts étaient suspendus soit aux arbres soit à des poteaux puis enterrés ou incinérés. Le nom du défunt n'était jamais prononcé pour lui permettre de reposer en paix.
La communication chez les Indiens d’Amérique :
Quand Colomb découvrit l'Amérique, 840 000 Indiens vivaient sur le territoire actuel des Etats-Unis et parlaient près de 300 langues. Quatre cent ans plus tard, ils étaient réduits à 243 mille. Aujourd'hui, ils sont 900 mille dont 440 mille Indiens qui continuent à vivre sur leur terre natale. Si on prend l'exemple des Indiens du désert et ceux des Grands lacs ou marécages de Floride, on peut constater qu'ils n'ont presque pas de points communs. Les tribus ne parlaient donc pas toutes la même langue. C'est pourquoi les Indiens ont appris le langage des signes pour pouvoir se comprendre.

Les noms indiens étaient donnés en fonction d'un événement spécifique qui avait lieu dans la vie de l'individu A sa naissance, l'enfant recevait un nom lié à un événement marquant (exemple: Etoile du matin pour un enfant né à l'aube). On raconte qu'un poulain emballé pénétra dans le tipi où accouchait une femme sioux: L'enfant fut appelé Crazy Horse en anglais (Cheval fou). Cet enfant deviendra le plus grand chef indien. Il se pouvait que le nom attribué à la naissance change à la suite d'un événement voire d'une transformation physique; ainsi l'espiègle Blaireau sauteur devint le grand Sitting Bull. Le nom attribué aux filles était plutôt poétique ; celui des garçons...loin d'être flatteur! A eux de se forger un nom en fonction de leur personnalité. Les Américains ont traduit les noms indiens dans leur langue; il était pour eux plus simple de prononcer Sitting Bull que Totanka Yotanka.
Les signaux de fumée étaient envoyés par les chasseurs et les guerriers des plaines. En utilisant une couverture mise au-dessus d'un feu, ils faisaient de la fumée pour signaler la présence d'un troupeau de bisons ou d'un ennemi qui était près du camp.
-La " belle parole "
Au XVII siècle, parmi les Hurons, un missionnaire assista à une scène étrange. Un Indien se leva, et après quelques mots, il commença à chanter, alors que ses compagnons répondaient comme dans une scène de théâtre antique ; il fit des milliers de geste, regarda le ciel, s'émerveilla du soleil. Il dansa pour le plaisir ; en un mot, il se montra un excellent acteur et chacun admit que cet homme était éloquent.
Dans le monde indien, toute cérémonie est prétexte à un discours, formules accompagnées de gestes entrecoupés de chants et de danses. La langue a quelque chose de magique qui séduit, et le chant envoûte les esprits. L'Indien est avant tout un "homme de la parole" qui ne connaissait pas l'écriture. Toutefois, la communication ne se limitait pas à la langue : couleurs et tatouages avaient une signification.
Les langues indiennes étaient donc parlées mais nom écrites. Pendant longtemps, les traditions des Indiens et leur histoire se sont transmises oralement. Ils avaient une bonne mémoire et étaient forts pour raconter les histoires.
Les pictogrammes étaient peints sur le cuir ou gravés dans du bois. Certains peuples du nord-est établissaient des calendriers. Les pictogrammes et les idéogrammes étaient couramment utilisés avant de rencontrer pour la première fois des Blancs. Les pictogrammes sont des dessins représentant des choses réelles tandis que les idéogrammes figurent des idées abstraites ou des sentiments.
Les chroniques tribales rapportent les événements passés et l'histoire d'une tribu, elles racontent, par exemple, la survenu d'une épidémie, le passage d'une comète on les grandes chasses au bison. Les Indiens des plaines peignaient ces récits sur des peaux de bison.
Par contre, l'alphabet cherokee de Sequoyah était la forme écrite de la langue indienne. Sequoyah (1760-1843) rêvait de donner à son peuple l'écriture possédée par les Européens. Les hommes, femmes et enfants apprirent à lire et à écrire et les Cherokees faisaient leurs journaux.
Depuis, les linguistes ont rédigé des dictionnaires et grammaires indiennes. Plusieurs universités américaines et européennes offrent aujourd'hui des cours d'indien à leurs étudiants.
-Le Totem
OTOTEMA signifie: "il est de ma parenté". Ce mât sculpté qui orne le centre des villages (surtout au Nord-Ouest de l'Amérique du nord) est le moyen de communiquer avec le Grand Esprit. Il représente le plus souvent un animal censé être l'ancêtre du clan, ici un corbeau. Les tribus se divisaient en clans; certains sont des aigles, d'autres des ours, des élans... Les Indiens portaient leur "carte d'identité": griffes d'ours, plumes de corbeau...En règle générale, le mariage était interdit entre les membres d'un même totem pour éviter les mariages consanguins. Chez les nomades, le totem était un poteau sculpté réduit à sa plus simple expression. La situation pouvait être très délicate dans un conflit entre Cheyennes et Pawnees par exemple lorsque les deux "aigles" des deux camps devaient s'affronter ; dans ce cas, ils essayaient de s'éviter.
La guerre chez les Indiens d’Amérique : 
-Le sens de la guerre
La défense de la tribu dépendait de tous les guerriers. Ces derniers possédaient des armes qu'ils fabriquaient eux-mêmes. La position d'un homme dans sa tribu dépendait de ses exploits guerriers. Tuer un ennemi ou prendre des territoires n'était pas ce qui leur venait en premier à l'esprit. Ce qu'ils cherchaient à la guerre, c'était la gloire, faire des prisonniers, enlever des femmes, gagner des trophées. Les chefs se battaient entre eux parfois jusqu'à la mort pour prendre des droits comme celui de s'approprier des territoires de chasse.

Les tribus de la côte nord-ouest prenaient la guerre comme un moyen de prendre des esclaves qui étaient revendus. Les Apaches du sud-ouest étaient forts dans l'art de la razzia. C'était aussi courant chez les Indiens des Plaines. Un Sioux portait une plume toute droite à l'arrière de son bandeau ; cela signifiait qu'il avait tué un ennemi à la force de ses mains. Pour les Indiens des plaines, lors d'un affrontement, un " coup " signifiait toucher un homme ou lui prendre son bouclier. Ce " coup " avait plus de valeur que tuer un adversaire. Seuls les Indiens des Plaines faisaient ce langage des plumes. Certains historiens pensent que le port de la plume est venu du Brésil au XVII siècle.

De leur côté, les Iroquois pensaient que la mort d'un guerrier abaissait la mémoire du clan et faisaient "la guerre du deuil". Lors d'un raid, ils ramenaient des captifs ; l'un d'entre eux sera adopté par la famille du mort. L'homme prendra sa place dans le clan. La famille lui donnait son amour et le considérait comme un Iroquois.
-Les armes chez les Indiens d’Amérique
L'arc était l'arme préférée des Indiens. Ils le fabriquaient avec du bois de frêne. Les flèches avaient une portée de 100 mètres. Les boucliers avaient des dessins magiques pour leur porter chance ; ils étaient sacrés. Les tomahawks (sorte de hache) étaient des armes très puissantes ; ils pouvaient être lancés.

Le choc des cultures chez les Indiens d’Amérique :
On comprendra que l'affrontement entre Européens et Indiens ne pouvait tourner qu'au désavantage de ces derniers. D'une part, les uns avaient des armes de jet, les autres possédaient des armes à feu ; d'autre part la façon de faire la guerre n'était pas la même . Les Européens tuaient pour posséder, les Indiens combattaient pour la gloire. Quelle ne fut pas la surprise des soldats américains de voir traverser leur campement par un groupe d'Indiens sans qu'il y ait de mort ! Pour eux, l'essentiel était d'avoir surpris l'ennemi. Les choses allaient pourtant changer. Quand les Indiens virent les Européens massacrer leurs femmes, leurs enfants, détruire la base de leur vie ; ils adoptèrent la méthode européenne : détruire. La cuisante défaite de l'armée américaine commandée par Custer à Little Bighorn en est le plus terrible exemple.
Les transports chez les Indiens d’Amérique :
Avant l'introduction des chevaux, les Indiens se déplaçaient en marchant Pour porter des objets, les Indiens disposaient d'un ensemble de sacs et de corbeilles.
Les transports par voie d'eau
Le long de la côte Nord-est, des canots de mer étaient construits par les tribus. Ceux-ci étaient fabriqués dans un large tronc de cèdre qui leur permettait de naviguer en pleine mer. Certains pouvaient transporter jusqu'à soixante personnes. 
Les embarcations étaient pour la pêche. La hache de pierre et d'os puis l'herminette était nécessaire à la fabrication d'un canoë. Les pierres brûlantes et l'eau assouplissaient le bois. Pour la navigation en rivière, le canoë était en peau de bison. 
Le commerce était la principale raison des déplacements sauf pour les Indiens nomades des plaines qui suivaient les troupeaux de bisons. Les Chumashs du sud de la Californie construisaient des barques de planches pour les voyages maritimes. 
Les planches étaient taillées et assemblées par des fibres végétales ou du cuir ; cette coque était rendue étanche. En cas de manque de produit, les prix grimpaient. Les peaux de bison, les colliers de griffes d'ours et les pointes de flèches servaient de monnaie d'échange. 
Le canoë en roseau était également utilisé par les Indiens de Californie. Ils étaient constitués de bottes de roseaux assemblées.

Pour faire face aux différentes conditions de navigation, les Indiens construisaient des bateaux de formes différentes. Pour transporter des objets, il fallait de bateaux de taille plus importante. L'écorce du bouleau servait beaucoup dans la fabrication des bateaux. Délicatement, il fallait détacher les neuf couches d'écorce qui recouvraient les troncs Pour la fabrication d'un canoë, l'écorce utilisée était prélevée au printemps, lorsque la couche extérieure a le plus d'épaisseur. Elle était ensuite plaquée sur une armature en bois de cèdre. Les pièces étaient maintenues ensemble par une couche de résine de pin qui devenait dure et résistante en séchant et rendait l'embarcation étanche. Les pagaies étaient en bois Pour l'ancre on utilisait des pierres, pour l'écope, des coquillages et pour les cordes, des fibres végétales, ou des bandes de cuir. Les Indiens d'Amérique du Nord ne connaissaient pas les voiles car il n'en avait pas besoin. Facilement transportables les canoës en bouleau étaient très légers.
Les transports par voie de terre chez les Indiens d’Amérique :
Il y a 400 ans avant l'introduction du cheval en Amérique du nord, tous les trajets étaient effectués à pied. Les femmes ou les chiens tiraient une petite charrette sans roues appelée travois. Les Indiens nomades qui suivaient les troupeaux de bisons à pied ne pouvaient parcourir que 10 kilomètres par jour environ. Par la suite le cheval fut utilisé lors des batailles pour chasser le bison et pour tirer les travois. Leur distance de déplacement pouvait alors atteindre 50 kilomètres par jour. Pour les femmes qui n'avaient plus à porter de lourdes charges, la vie était plus facile sur les travois. Les jeunes enfants étaient transportées pour empêcher la chute des objets ou des passagers ; une cage en bois était posée par leur mère ; les bébés étaient portés dans une sorte de berceau. Les selles et les brides étaient en cuir et en poil de bison. Pour diriger les chevaux, les Indiens des plaines n'utilisaient qu'une simple bride enroulée autour du museau. Leur selle était en cuir garnie de poil de bison. Pendant la chasse ou le combat, ils montaient soit à cru, soit sur une selle tapissée de cuir. Les femmes avait des selles en bois recouverts de cuir vert Les étriers étaient façonnés dans du bois. Les femmes fabriquaient les travois.
La vie spirituelle chez les Indiens d’Amérique :
-Le Grand Esprit 
Le monde invisible des esprits était bien réel chez les Indiens d'Amérique du nord, qu'il s'agisse du lever du soleil, de succès remportés à la chasse, de la santé des enfants. A leurs yeux, le monde est sacré et bon. La nature est vénérée et les animaux respectés. 
Les Indiens considéraient les animaux comme leurs égaux et leur parlaient comme aux êtres humains. Ce même respect était voué aux astres, aux montagnes, aux rivières et aux forêts. 
Toutes les tribus indiennes voyaient la création du monde comme l'œuvre d'un "Grand Esprit" ( Wakan Tanka ou Usen). 
Ce Grand Esprit et ses semblables seraient les survivants d'une espèce disparue protégeant leurs peuples. Certains prenaient l'aspect de monstres redoutés. Survint l'Esprit contraire : le coyote qui créa la maladie et la mort dont fut victime son propre fils. Depuis, le hurlement du coyote est considéré comme un cri de douleur.
Des légendes pour la naissance du monde chez les Indiens :
La création du monde était racontée dans toutes les tribus. Les Pueblos croyaient qu'il avait été crée par la grand-mère araignée. Les tribus du Grand plateau étaient persuadées que l'existence du monde était due à une farce de leur dieu coyote. Quant aux Indiens du sud-est, ils y voyaient l'œuvre du maître du souffle qui vit là-haut.
Avoir des visions:
Les visions et les rêves passaient pour les messages des Esprits. L'homme-médecine, à la fois prêtre, magicien et médecin, était là pour interpréter les visions et les rêves. Chez les Iroquois, une vie exemplaire permettait d'acquérir le "Manitou" ensemble des qualités que possédait la nature donc la sagesse. Il y avait un moyen d'acquérir de la puissance auprès des esprits sans avoir recours à l'homme médecine ou chaman. Un homme s'isolait, jeûnait, se mutilait même pour accéder à ces visions. De faux masques étaient fabriqués par les chamans chez les Iroquois ; ces derniers étaient persuadés que les maladies étaient causées par des esprits sans corps au visage horrible. Une vie rythmée par les dieux Zunis et Hopis pensaient que le fonctionnement du monde dépendait d'un fragile équilibre entre tous les êtres, chacun ayant sa place et son rôle à jouer dans le maintien de l'harmonie de la nature. Ce grand nombre de divinités a conduit les Hopis à créer des confréries dont la charge est d'organiser une cérémonie spécifique. Avant chaque fête, on choisit une plume d'aigle comme plume de prière, le paho. On prépare aussi les bâtons sacrés, les momgko. Le chef des danseurs invoque les pluies bienfaisantes : "O homme, réveillez-vous, ouvrez les eux, soyez comme l'enfant de la vie, vigoureux et gai. Accourez nuages, de toutes les directions ".

En décembre les katchinas, danseurs masqués itinérants symbolisant des dieux, arrivent lors de la fête de Soyal. En février, durant le Powamu, la fête de la germination, les katinas réveillent la terre endormie en dansant pour aider les enfants et les haricots à pousser. En juillet la fête de Niman marque le départ des katchinas. Au cours de l'été, les cérémonies se succèdent. Les notaskas avec leur long museau de bois impressionnent les enfants terrorisés par l'arrivée de ces masques effrayants dans le village.
-Le chaman Qui est-il ?
Considéré à tort par les Européens comme un sorcier, le chaman est avant tout le guérisseur qui prépare des pansements à partir de plantes et de graisse d'ours. Il traite les morsures de serpent et soulage la douleur avec de l'écorce de saule. Certains portaient des masques pour lutter contre les maladies. Les Navajos pensaient que les Chamans pouvaient jeter des sorts et même tuer à distance. Le chaman pouvait prédire l'avenir et même entrer en contact avec les esprits se risquant " au pays des morts " pour ramener une âme. Dans tous les cas, l'intervention du chaman n'est jamais gratuite.

Le maître apprend au jeune enfant à lire les signes de la nature et à sélectionner les plantes. Le jeune chaman se compose un sac médecine où se trouvent talismans et bâton tonnerre. Des couleurs et des motifs de peinture soigneusement choisis par le chaman se dégage un pouvoir magique. La maison du maître du chaman se situe juste à l'endroit où reposent ses ancêtres.
Partie 2:
Les Légendes des INDIENS d’Amérique :
La situation était grave. Depuis de nombreuses lunes, les troupeaux étaient décimés par un chasseur indien. Réunis, les bisons décidèrent de mettre au point un plan pour empêcher leur ennemi de nuire.
Le chasseur indien partit à la chasse ; il rencontra une jeune fille radieuse. Il lui parla et oublia soudain sa passion pour la chasse. Il apprit qu'elle s'appelait Chevelure soyeuse. Très amoureux, il la demanda en mariage Chevelure soyeuse accepta mais elle mit une condition : il ne devra jamais parler des parents de la jeune femme. L'homme accepta. Ils se marièrent et vécurent heureux.
Amoureux, l'homme n'alla presque plus à la chasse. Il se montrait respectueux de sa promesse ; c'est elle qui rompit le silence. Elle voulut revoir sa famille ; il accompagna Chevelure soyeuse. Ils prirent la route et marchèrent longtemps puis gravirent plusieurs montagnes. Enfin, quand ils arrivèrent en haut d'une montagne, la jeune femme lui dit que sa famille habitait derrière cette montagne. Chevelure soyeuse transforma alors son mari en bison et peu de temps après, elle se transforma aussi. Ils avancèrent et arrivèrent dans une prairie occupée par des dizaines de milliers de bisons. "C'est ma famille, dit la jeune fille ; je veux te réconcilier avec eux". Plus ils avancèrent dans la prairie et plus les autres bisons formèrent un cercle autour d'eux. Un long silence pesa ; les bisons avaient reconnu leur ennemi.
Pour faire la paix avec les bisons, il devait passer une épreuve : faire une course avec dix jeunes bisons. S'il se faisait battre, il devra mourir et s'il gagnait, il sera admis dans le troupeau. Sa victoire était impossible car ses adversaires étaient des champions. Chevelure soyeuse lui donna quatre objets : une pierre, un vase, une racine et une corde d'arc. Tout le monde attendait avec impatience le départ de la course, le signal fut donné. Les autres bisons gagnèrent du terrain, l'homme reprit de l'avance. Il jeta derrière lui la racine et une muraille de buissons s'éleva ; les autres bisons prirent du retard. Il jeta ensuite la pierre qui se transforma en rocaille… des bisons tombèrent. Ses adversaires le rattrapèrent mais il jeta une corde qui se transforma en un large et profond trou. Enfin il franchit la ligne d'arrivée, il fut appelé au conseil et changea de nom. A partir de maintenant, on l'appela l'Ami des bisons. Il y eut une grande fête en son honneur. L'Ami des bisons et Chevelure soyeuse vécurent heureux dans la prairie.

-Le monde des esprits pour les Indiens d’Amérique :
Il était une fois, l'homme médecine, enfoui dans son chagrin, voulait retrouver sa fille unique qui était morte peu de temps avant et qui se trouvait dans le monde des esprits. Alors l'homme médecine réunit ses amis. Mais le problème était qu'ils ne savaient pas où se trouvait ce monde. Alors, il alla sur la tombe de ses ancêtres et lui demanda où se trouvait Winabojo qui avait des pouvoirs extraordinaires. Ses ancêtres lui dirent qu'il se trouvait sur une île dans la direction du soleil levant. Il réunit ses compagnons et partir vers l'île. Enfin arrivés sur l'île, ils virent Winabojo, on aurait dit qu'il se métamorphosait. Winabojo leur indiqua le chemin du monde des esprits. Enfin, ils arrivèrent dans le monde des esprits. Pendant quatre jours, ils ne virent pas la fille de l'homme médecine et le quatrième soir une fille apparut. L'homme médecine la reconnut malgré son visage voilé. Il la mit dans un sac et parti. Les esprits leur dirent où aller. Ils arrivèrent, déposèrent le sac dans une tente et l'homme médecine entendit sa fille parler. Il la libéra et grâce à l'amour, sa fille fut ressuscitée.
Le fils de l'orage et son mythe chez les Indiens d’Amérique :
La silhouette gigantesque d'un dragon se découpa dans le ciel. Il fit sa voix menaçante et gronda à l'adresse de la pauvre femme qui tremblait à ses pieds : " Ainsi tu prétends n'avoir plus d'enfant à me donner en pâture? "...

"Extrait de l'ouvrage d'essais historique intitulé "INDIENS D'AMERIQUE & CARAIBE: CHUTE DEMOGRAPHIQUE OU GENOCIDE?" En promo sur www.unibook.com ou www.thebookedition.com, A découvrir de's la lecture de ce poste."

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