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lundi 7 janvier 2013

LES ONDES ET LA SANTE...

Nous sommes entrés depuis quelques décennies dans une véritable «civilisation des ondes» par l'apparition et le développement de la radiophonie, de la radiologie, de la télévision, de la radiesthésie, des téléphones sans fil et des portables, etc.

Or, nous ne sommes encore qu'au début de cette floraison, dont le point de départ a été la découverte de l'électricité, et tandis que les inventions se multiplient dans ce domaine, nous sommes loin de pouvoir mesurer toutes les conséquences de ces «flots d'ondes» émis par nos machines et qui nous traversent de part en part de jour comme de nuit.

Les hommes d'aujourd'hui doivent donc s'exercer à une vigilance de tous les instants face à ce phénomène planétaire aux effets incommensurables, car s'il nous offre sans aucun doute les merveilles positives de la communication tous azimuths et de l'information libérée (Internet), il recèle également de terribles dangers.

Car nous devons savoir que l'activité électrique naturelle du corps humain, et particulièrement du cerveau, peut être gravement perturbée par ces émissions qui nous entourent et dont nous devons apprendre à nous protéger. Fort heureusement, nous pouvons aussi avoir recours à des émissions d'ondes thérapeutiques capables de «remettre de l'ordre» dans notre circuit électrique interne.

Un livre pour nous éclairer Pour vous tenir au courant - c'est le cas de le dire - de ces risques comme de ces espoirs, je vous recommande très vivement la lecture de l'excellent livre de Jean-Pierre Lentin Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, paru chez Albin Michel en 2001 dans la collection «Espaces libres» et réédité en format de poche en 2004.

Jean-Pierre Lentin est un journaliste scientifique de grand talent et un enquêteur de premier ordre, notamment auteur, en collaboration avec son épouse Laurence, d'un documentaire diffusé sur Arte et concernant le bioélectromagnétisme.

Dans Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, Lentin évoque notamment Georges Lakhovsky (1869-1942), ingénieur russe devenu citoyen français, pionnier des techniques radio qui se lança en 1920 dans la recherche sur les effets biologiques des ondes. Il remarqua notamment que les pigeons voyageurs étaient désorientés lorsqu'ils passaient à proximité d'un émetteur de radio.

Enfin il découvrit que le noyau de chacune de nos cellules est un «circuit électromagnétique oscillant» qui émet et reçoit des ondes servant à réguler les processus physiologiques. Selon lui, la maladie serait la conséquence d'un déséquilibre de cette oscillation, comme si la cellule était en quelque sorte un poste de radio qui, au cours de la phase pathologique, ne serait plus accordé sur la bonne longueur d'onde.

A partir de là, il inventa en 1923 le «radio-cellulo-oscillateur», puis d'autres appareils. Ils furent testés de 1924 à 1929 à l'hôpital de la Salpêtrière sur des malades considérés comme incurables, cancéreux pour la plupart. De nombreuses guérisons furent obtenues.

Mais tout fut fait pour que Lakhovsky soit écarté de la médecine et il mourut aux Etats-Unis en 1942, renversé par une voiture. Après sa mort, les oscillateurs disparurent de l'hôpital où se poursuivaient les essais et les archives ne furent pas retrouvées. L'oeuvre de l'inventeur tomba dans l'oubli.

Aujourd'hui, quelques chercheurs travaillent sur de vieux appareils Lakhovsky retrouvés par chance, mais il va sans dire que la recherche officielle sur le cancer ne s'y intéresse en aucune façon.


Comment se protéger

Je voudrais surtout insister dans cet article sur le véritable bombardement électromagnétique que nous supportons tous de plus en plus et sur les moyens de s'en protéger.

Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que tout appareil électrique (et même une simple prise multiple supportant divers branchements) émet des radiations plus ou moins nocives, qui, fort heureusement, faiblissent avec la distance.

La précaution N° 1 est donc simple à définir : loin de soi le plus possible. Elle est, malheureusement, plus difficile à mettre en pratique, surtout dans un appartement de petite surface.

Mais il faut essayer de faire en sorte de n'être jamais à moins de 2 mètres d'une machine électrique. Et ne pas oublier que la machine émet des radiations même lorsqu'elle n'est pas en fonctionnement, bien que l'allumage déclenche immédiatement une augmentation du rayonnement.

Bien entendu, ces radiations électromagnétiques de chaque engin sont relativement faibles, mais c'est l'accumulation qui est dangereuse, dans l'espace comme dans le temps.

Or, au cours de ces dernières années, la profusion d'appareils électriques a considérablement augmenté dans les logements comme sur les lieux de travail. Beaucoup de personnes prennent leurs repas dans leur cuisine, à un mètre à peine d'une cuisinière électrique, d'une machine à laver la vaisselle, d'un four à micro-ondes, d'un grille-pain, d'une cafetière électrique, d'un mixer, d'un poste de radio ou de télévision.

Sans s'en rendre compte, ils sont saturés d'émissions radiantes et les enfants sont particulièrement vulnérables. (L'utilisation excessive par les enfants des téléphones portables et des consoles de jeux video aura certainement dans l'avenir des conséquences sanitaires dramatiques.)

La pièce qui demande les plus grandes précautions est la chambre à coucher. Il ne devrait y avoir dans cette pièce aucun appareil électrique et surtout pas d'ordinateur ou de télévision. Il faut absolument éviter la présence d'appareils proches du lit.

Le radio-réveil sur la table de nuit est à proscrire, car il est trop proche de la tête du dormeur. Le bon vieux réveil tic-tac est préférable. Si l'on tient à garder le radio-réveil, évidemment plus agréable, on prendra soin de le placer à 2 mètres au moins des oreillers. Il faut éviter de même les prises multiples proches de la tête du lit (celle-ci étant orientée au nord de préférence).

La « danse des néons »

Enfin rappelons-nous que la proximité d'une centrale électrique, d'un transformateur, d'une ligne à haute tension ou d'une voie de TGV doit être évitée, car ils génèrent des champs électriques et magnétiques très puissants.

Avez-vous entendu parler de la «danse des néons», qui eut lieu en plusieurs endroits au cours des années 70 ?

Des associations d'usagers qui ressentaient des malaises parce qu'ils habitaient près de lignes EDF, désespérant de pouvoir alerter les pouvoirs publics, eurent l'idée d'organiser des réunions la nuit auprès des lignes à haute tension, leurs militants brandissant des tubes fluorescents qui s'allumaient tout seuls sans aucun branchement, par le seul effet de l'électricité diffusée par les câbles dans l'environnement.

Ces rondes de personnes tenant dans les mains des tubes au néon allumés en pleine campagne étaient d'un effet assez spectaculaire. Je rappelle que le médecin niçois Jean-Pierre Maschi fut le premier à mettre en évidence, dès les années soixante, la pollution électrique, dans laquelle il identifia la cause principale de la sclérose en plaques, pour laquelle il put concevoir un traitement efficace par des ceintures de protection. Il en fut remercié par sa radiation à vie de l'Ordre des médecins, qui l'accusa de publicité médicale parce que des journalistes firent écho aux guérisons «miraculeuses» de ses patients. Mais le Dr Maschi, homme de caractère, ne tint aucun compte de sa radiation et continua imperturbablement de soigner ses malades jusqu'à l'âge de sa retraite.

Nous devons donc prendre conscience du flot d'ondes nocives produit par notre environnement «tout électrique» et apprendre à nous en protéger, car les scientifiques qui les dénoncent depuis longtemps sont réduits au silence par les fabricants et ignorés des pouvoirs publics, alors que la technologie moderne pourrait permettre de réduire les nuisances si le public était mieux informé des risques qu'on lui fait courir et se montrait plus exigeant quant aux garanties de sa sécurité.

Pierre LANCE



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Yrvin,PDG                 Barbara C.,REsp.Comm.        Wilbens P.,Resp.Marketing

Spermatozoïdes : grave mais pas désespéré

Sans doute avez-vous comme moi entendu dire, au café du commerce ou à la télévision, que les hommes produisent de moins en moins de spermatozoïdes.

Hé bien il se trouve que, malheureusement, c'est vrai.

Entre 1975 et 1992, on s'est aperçu que la concentration en spermatozoïdes des hommes a baissé chaque année de 2,1 %.

2,1 %, cela semble peu, mais imaginez vivre dans un appartement de 100 mètres carrés et qu'on vous retire chaque année 2,1 % de votre surface. La première année, c'est 2,1 mètres carrés en moins. La deuxième année, vous aurez perdu 4 mètres carrés. Au bout de cinq ans, vous avez perdu 10 mètres carrés, soit une chambre. Au bout de 20 ans, c'est votre salon qui a disparu.

C'est une baisse extraordinairement rapide, surtout à l'échelle de l'humanité qui vit depuis des centaines de milliers d'années.

Les hommes de trente ans produisaient 102 millions de spermatozoïdes par millilitre en 1975, contre seulement 51 millions/ml en 1992 ! (1).

Mais la situation a encore empiré depuis. Une nouvelle étude, portant sur 26 600 hommes entre 1989 et 2005, a observé que le déclin se poursuit, au rythme de 1,9 % par an. Pire encore, la proportion de spermatozoïdes de forme normale s'est aussi écroulée sur cette période : - 33,4 %. (2)









Pourquoi c'est grave Pour tout vous avouer, ce phénomène, bien que spectaculaire, ne m'avait pas inquiété jusqu'à présent. Puisqu'il faut un seul spermatozoïde pour féconder un ovule, je me disais que peu importe qu'il y en ait 30, 50 ou 100 millions par millilitre de semence masculine ! A la limite, cela me paraissait être du gâchis de produire tant de spermatozoïdes pour rien.

Mais il se trouve que ce n'est pas « pour rien ». Pour une raison qui me paraît toujours incompréhensible, mais qui a été bien établie par la médecine, il est en fait nécessaire qu'il y ait tant de spermatozoïdes. Selon certaines études, la fertilité diminue dès que l'on passe sous 55 millions de spermatozoïdes par mL. En dessous de ce niveau, le délai de conception s'allonge. Et si vous passez sous 15 millions, c'est la stérilité, selon les critères de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Actuellement en France, chez un homme de 35 ans, le nombre de spermatozoïdes est tombé à 49,9 millions/ml en moyenne. Cela pourrait donc parfaitement expliquer la difficulté que rencontrent de nombreux couples à avoir un enfant.

Les chercheurs se sont contentés d'observer le phénomène et n'ont pas pour l'instant donné d'explication convaincante. On incrimine bien sûr en vrac les plastiques, les vernis, les peintures, les pesticides, les résidus de médicaments, l'obésité, mais personne ne dit précisément ce qu'il faut faire.

Pourtant, une fois de plus, un simple changement alimentaire pourrait aider bien des couples à accélérer la venue de bébé.


Pourquoi ce n'est peut-être pas désespéré

Le 23 octobre 2012, c'est donc tout récent, une chercheuse de Harvard a mis en lumière une étroite relation entre la consommation de laitages et la qualité du sperme. Les hommes qu'elle a observés dans son étude et qui consommaient plus de 3 portions de laitages entiers avaient une baisse de 25 % de la qualité du sperme par rapport à ceux qui n'en consommaient pas ou peu (jusqu'à 1,2 portions par jour). Une « portion » correspond à 30 g de fromage, une cuillère de crème, un cornet de glace ou un verre de lait entier. L’information est rapportée par Thierry Souccar sur son site LaNutrition.fr. Thierry Souccar est aussi l’auteur du livre Lait, mensonges et propagande.

La cause serait la forte teneur du lait de vache en hormones femelles (sulfate d'estrone et œstradiol). Un garçon qui boit 50 cL de lait par jour, ou l'équivalent en produits laitiers, avale 160 ng de sulfate d’estrone, alors que son corps n'en produit naturellement que 40 à 100 ng ! (3)

Les laitages font partie de l'alimentation de l'homme depuis des millénaires, me direz-vous. Certes, mais les vaches modernes étant traites pendant une partie de leur grossesse, pour accroître les rendements, le lait d'aujourd'hui est plus riche en hormones femelles qu'autrefois. D'autre part, les pouvoirs publics encouragent fortement la consommation de produits laitiers, depuis les distributions de boîtes de lait dans les écoles maternelles et primaires sous Pierre Mendès-France, jusqu'aux campagnes actuelles visant à persuader les gens que les produits laitiers sont indispensables pour avoir des os solides, grâce au calcium (effet qui n'est pas du tout aussi clair que ça, nous y reviendrons).

Le résultat est que, en effet, la consommation de produits laitiers est beaucoup plus forte aujourd'hui qu'autrefois, à commencer par celle de fromage.

Selon le nutritionniste Thierry Souccar, « Les Français consommaient environ 5 kg de fromage par personne par an en 1950. Ce chiffre était de 18 kg en 1980, 23,5 kg en 2000, un peu plus de 24 kg en 2009. Nous sommes les deuxièmes plus gros consommateurs de fromages en Europe (kg/personne), derrière les Grecs. Et nous occupons la première place pour la consommation de beurre (8 kg/personne/an). » (4)

Et toujours selon Thierry Souccar, « l’un des principaux changements hormonaux dans notre environnement ces 60 dernières années en France, serait que nous sommes exposés dès le plus jeune âge aux hormones femelles des laitages, du fait du changement du mode de production du lait et de notre appétit pour le fromage et le beurre. Cette exposition pourrait au moins en partie expliquer la baisse de la qualité du sperme qui est constatée aujourd'hui. »

C'est la raison pour laquelle il appelle l'industrie laitière à lancer une étude sur ce sujet essentiel pour l'avenir de l'humanité. On espère qu'il sera entendu.

A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

Yrvin,PDG                Barabara C., Resp.Comm.                 Wilbens P., Resp.Marketing

Pour avoir des os solides...

Dans ma dernière lettre, j'ai évoqué la baisse du nombre de spermatozoïdes dans la population et du lien possible avec une consommation excessive de produits laitiers, trop riches en hormones femelles.


Mais beaucoup de médecins et de diététiciens encouragent leurs patients à boire du lait, sous prétexte que cela serait bon pour les os. Les femmes qui approchent de la ménopause, et dont la perte osseuse s'accélère, sont particulièrement visées par cette propagande.

Il est vrai qu'avoir des os fragiles est ennuyeux. Cela augmente le risque de fractures qui, lorsqu'elles se produisent au niveau de la hanche, des vertèbres, ou du col du fémur, peuvent entraîner un handicap durable. Mais il n'est pas exact qu'augmenter leur consommation de produits laitiers soit une bonne stratégie de prévention.

Au contraire : les populations qui consomment le plus de lait connaissent des taux d'ostéoporose (os poreux et donc fragiles) et de fractures du col du fémur parmi les plus élevés du monde. La Suède, par exemple, détient à la fois le record de consommation de laitages et le record des fractures du col du fémur. A l'inverse, au Cambodge, en Gambie, à Okinawa (Japon) où l'on ne consomme pas de laitages, l'ostéoporose est une maladie quasi-inconnue.

Vos os sont aussi vivants que vos autres organes

On imagine souvent que le corps serait composé d'une partie vivante, faite de tissus, de sang, de muscles, qui se renouvellent constamment, tandis que les os seraient une sorte d'armature inerte, qui pourrait aussi bien être remplacée par du métal ou de la céramique.

Ce n'est absolument pas le cas. Les os sont tout aussi vivants que les autres organes. Il sont d'ailleurs irrigués par les vaisseaux sanguins et traversés par les nerfs. Ils ont besoin d'être nourris en permanence, et se renouvellent si bien que le squelette d'un adulte est complètement régénéré tous les 10 ans !

Les os ne servent d'ailleurs pas qu'à maintenir le corps droit. C'est dans leur moëlle que sont produites de nombreuses cellules immunitaires (les globules blancs), indispensables pour nous protéger des infections.

Comment les os se renouvellent

Nos os sont dotés d'environ un million de petites structures pour les réparer et les renouveler. Elles sont comme les équipes d'intervention qui entretiennent les routes.

Ces structures s'appellent des BMU, soit Basic Multicellular Units, ce qui ne veut pas dire grand chose si ce n'est « unités basiques multicellulaires » (pas besoin d'avoir été à Oxford pour le comprendre).

Pour se déplacer à l'intérieur de l'os vers la région qui doit être remplacée, la BMU creuse un tunnel ou une tranchée grâce à des ostéoclastes, des cellules qui détruisent l'os par acidification et digestion. Lorsque la BMU avance, elle rebouche le tunnel derrière elle grâce à des ostéoblastes (avec un b) situées à l'arrière, qui sont des cellules qui fabriquent de l'os. Les ostéoblastes entrent dans la cavité et la meublent en secrétant des protéines qui constituent la matrice osseuse sur laquelle le calcium se dépose.

Le « pic de masse osseuse »

Jusqu'à 20 ans, le corps fabrique plus d'os qu'il n'en détruit. La masse osseuse totale augmente donc, et atteint son pic entre 20 et 30 ans. A partir de là, les pertes osseuses l'emportent sur le renouvellement. Chez la femme, la perte s'accélère vers 50 ans si bien qu'après la ménopause, 40 % des femmes seront touchées par l'ostéoporose. Chez les hommes, 15 % « seulement » en souffrent, mais les complications sont plus graves en cas de fracture du col du fémur.

Les médicaments utilisés par la médecine conventionnelle, les bisphosphonates, ne sont pas ou peu efficaces à long terme. Et on vient de réaliser, en mai 2012, qu'ils pouvaient parfois provoquer eux aussi des fractures osseuses.

C'est pourquoi, contre l'ostéoporose, mieux vaut se tourner vers des solutions naturelles, surtout qu'on sait parfaitement aujourd'hui que certaines mesures marchent vraiment.

Les vraies sources de calcium assimilables

Je vais vous donner ici toute une liste de mesures à prendre pour prévenir l'ostéoporose de façon naturelle. Ces mesures sont tirées du numéro spécial des Dossiers de Santé & Nutrition que nous avons réalisé avec notre spécialiste Thierry Souccar au mois d'août 2012.

Ceux qui le connaissent savent que Thierry Souccar est (entre autres) un des meilleurs spécialistes français du lait, du calcium et de leurs effets sur les os et la santé.

Vous pouvez vous contenter de tout ce que je vais vous dire ici. Mais si vous êtes personnellement touché par l'ostéoporose, ou si un de vos proches l'est, alors je vous encourage vivement à vous abonner aujourd'hui pour recevoir chaque mois les Dossiers de Santé & Nutrition. Il est vrai que c'est un petit investissement. Mais vous bénéficiez, pour votre première année, d'une réduction importante (29,40 euros au lieu de 45 euros) et vous recevrez en prime (sans aucun coût supplémentaire) ce dossier franchement indispensable au sujet de l'ostéoporose (cliquez-ici pour vous abonner maintenant, ou ici pour d'abord en savoir plus sur ces dossiers).

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Mais c'est bien sûr à vous de voir. Fermons la parenthèse et revenons donc, à notre problème d'os et de calcium.

Je vous ai dit que l'affaire des produits laitiers et du calcium « bon pour les os » est un mythe. Précisément, les populations qui consomment le plus de produits laitiers figurent parmi celles qui ont les os les plus fragiles.

Cela semble curieux, puisque les produits laitiers sont en effet riches en calcium, mais l'explication est simple : dans la plupart des cas, ce n'est pas parce que votre alimentation manque de calcium que vos os se fragilisent. Vous avez bien assez d'apport de calcium alimentaire si vous buvez de l'eau (Contrex, Hépar ou Tallians, mais aussi votre eau du robinet si elle est « calcaire », ce qui n'est ni plus ni moins que du calcium...) et des légumes. Les choux de toutes sortes sont très riches en calcium, en particulier le chou chinois. Si vos os se fragilisent, c'est parce qu'ils ne parviennent pas à retenir le calcium que vous leur apportez. Pire, ils laissent partir les sels de calcium qui les composent dans votre sang et vos urines.

Augmenter vos apports alimentaires de calcium ne sert alors à rien.

Pourquoi vos os ne retiennent-ils plus le calcium ?

Vos os ne retiennent plus le calcium à cause de votre mode de vie et de votre régime alimentaire, qui produit trop d'acides dans votre corps.

Les acides attaquent le calcium, et attaquent les os. Un régime salé, riche en céréales et en produits animaux, pauvre en fruits et légumes, provoque une acidose chronique de l'organisme. Pour compenser l'acidose, l'organisme utilise ses muscles et surtout ses os comme réservoir de produits « basiques » (le contraire de « acides »), qu'il libère dans le sang, à commencer par le calcium des os. On retrouve alors dans les urines du calcium, mais aussi des fragments de protéines osseuses.

Ce mécanisme atténue l'acidose, mais il a évidemment un effet catastrophique à long terme sur les os.
Il y a 150 à 200 000 ans, les hommes se nourrissaient à 70 % de végétaux pauvres en chlore (qui a un effet acidifiant) et gorgés de sels de potassium (à effet basifiant). Leurs os étaient bien plus robustes que les nôtres, ainsi qu'en attestent les recherches des anthropologues. (1)

Vitamine D

La vitamine D est une quasi-hormone, qui est indispensable à la santé osseuse. Les personnes qui vivent dans des pays froids et humides, ou qui travaillent dans des bureaux, ne prennent plus aujourd'hui assez de soleil pour permettre une synthèse suffisante de vitamine D.

Les études démontrent qu'une forte majorité des Européens est en déficit de vitamine D, particulièrement l'hiver.

Avaler plus de calcium ne leur sert à rien s'ils ne se préoccupent pas d'abord de leur niveau de vitamine D.

Le premier moyen, essentiel, est de s'exposer au soleil intégralement une dizaine de minutes par jour, d'avril à septembre, entre 11 et 15 heures. Notez que c'est exactement ce que le ministère de la Santé en France recommande de ne PAS faire, mais je me tiens à la disposition de tout fonctionnaire qui verrait un problème dans mes propos les études qui prouvent qu'il se trompe.

Les poissons gras sont la seule source alimentaire intéressante de vitamine D. Le problème est qu'il faut se procurer au moins 35 à 40 microgrammes de vitamine D par jour, ce qui correspond à 200 grammes d'anguille ou de hareng, une quantité que très peu de personnes sont prêtes à avaler sur le long terme.

Reste la solution des ampoules ou gouttes de vitamine D3. La dose nécessaire pour maintenir un taux optimal varie selon les personnes, avec une moyenne autour de 1500 unités internationales par jour.

Le rôle de l'exercice

Les os, comme les muscles, ont besoin de travailler pour se maintenir en forme. Si vous ne sollicitez pas la résistance de vos os, en leur appliquant régulièrement une forte pression ou tension, votre organisme en déduira qu'il n'a pas besoin de dépenser beaucoup d'énergie et de nutriments pour les maintenir au maximum de leur solidité.

Une activité sportive est fortement conseillée, et si vraiment c'est impossible pour vous, efforcez-vous de saisir les occasions de monter les escaliers, vous lever de votre bureau pour faire le tour du pâté de maisons, quitter votre canapé pour faire du jardinage, ou encore soulever des haltères, même légères. Plusieurs études ont conclu à des effets très positifs des exercices de musculation sur les os du poignet, des vertèbres et du fémur. (2) Si vous souffrez déjà de fragilité osseuse, vous devez vous engager dans un programme d'exercices réguliers pendant au moins un an.

Potassium et vitamine K

Pour lutter contre l'acidose, il est recommandé de suivre un régime riche en potassium, ce qui revient à manger de grandes quantités de végétaux, jusqu'à un kilo par jour si vous y parvenez.

Vous atteindrez ainsi un apport de 3,5 à 4 grammes par jour de potassium, ainsi qu'une bonne dose de vitamine K. La vitamine K est l'un des anges gardiens de vos os. Vous la trouvez dans le persil, les choux verts, les pissenlits, le cresson, les épinards, le basilic. Dès que vous en manquez, votre risque de fracture du col du fémur augmente. Dans l'idéal, il faudrait consommer 120 microgrammes de vitamine K par jour, 200 microgrammes à partir de 50 ans pour se mettre à l'abri d'un déficit.

Enfin, comme souvent, tabac, alcool et caféine augmentent significativement les pertes de calcium osseux, et le risque de fracture.

Et pour terminer, ne vous privez pas complètement de produits laitiers, si c'est un sacrifice pour vous. Manger un bon fromage fait vraiment partie des grands plaisirs de la table pour les personnes qui apprécient, et rien ne s'oppose à manger une ou deux parts par jour, si vous suivez par ailleurs les conseils ci-dessus.

A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

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